Le chef Rick O'Bomsawin devant le nouveau bâtiment du parc de développement économique.

Projets d’investissement et nouvelles entreprises

FRANÇOIS BEAUDREAU, L’Annonceur, Pierreville

Plusieurs chantiers sont en cours du côté d’Odanak et de l’avis du chef Abénakis, Rick O’Bomsawin, le développement économique est un facteur important de la vitalité, tant pour sa communauté que pour la région environnante.

« Nous ne devons pas être en compétition les uns avec les autres mais avancer ensemble, travailler à développer une économie plus vigoureuse pour toute la région », affirme Rick O’Bomsawin, en entrevue.

Il souligne qu’un volet important à ce chapitre, pour la communauté d’Odanak, est la construction de la deuxième phase du parc consacré au développement économique. Les travaux de construction du nouvel immeuble de 6000 pieds carrés, situé le long de la route Marie-Victorin, ont débuté en octobre dernier et sont maintenant prêts à accueillir les occupants.

Le bâtiment de la première phase, qui abritait jusqu’à tout récemment les espaces voués au développement économique, sera entièrement intégré à l’Institution Kiuna, pour répondre aux besoins de l’établissement d’enseignement post-secondaire.

De plus, dans la communauté Abénakise, on achève la construction d’un nouveau garage pour les travaux publics. Avec ces nouveaux projets, la route Marie-Victorin devient un axe de développement important pour Odanak. Des investissements de nature privée sont également attendus, notamment avec quatre nouvelles entreprises qui vont occuper les espaces commerciaux et industriels, incluant un nouveau concept de restauration qui sera aménagé dans la fromagerie.

Selon Rick O’Bomsawin, les investissements fait depuis des deux dernières années, publics et privés, sont évalués à près de 2,5 millions de dollars et vont générer des revenus annuels estimés à plus de 200 000 dollars.

« Ma vision du développement économique, c’est d’en faire un outil pour garder nos enfants chez nous, pour leur procurer un lieu où ils pourront vivre, travailler et prospérer. Pendant des années, j’ai constaté que nos jeunes grandissent ici, ils vont à l’école et partent vivre ailleurs pour développer leur potentiel. Le développement économique nous sert à contrer l’exode de nos jeunes », conclut le chef.