Michel Dion, directeur général de l’organisme Grands Frères Grandes Sœurs de la Montérégie. photo : Nelson Dion

GFGS de la Montérégie a le vent dans les voiles

Anne Bourgoin, Journal Mobiles, Sainte-Hyacinthe

Grands Frères Grandes Sœurs (GFGS) de Saint-Hyacinthe voit grand ! L’organisme a récemment changé de nom pour devenir GFGS de la Montérégie, et a récemment élargi son territoire à Salaberry-de-Valleyfield et à Saint-Jean-sur-Richelieu.

À la fin de 2016, GFGS a eu l’opportunité de relancer les services à Salaberry-de-Valleyfield. En effet, GFGS du Suroît, qui œuvrait dans cette région, avait dû fermer ses portes l’année précédente, après 33 années d’existence. « Dans la foulée, nous avons décidé de changer le nom de notre organisme pour Grands Frères Grandes Sœurs de la Montérégie, parce que nous croyons beaucoup à cette relance », affirme Michel Dion, directeur général de l’organisme.

Ce nom va en effet de soi, puisque le territoire de l’organisme maskoutain n’a cessé de s’étendre depuis 1978. À la région de Saint-Hyacinthe se sont peu à peu ajoutées celles de Sorel, de la Vallée-du-Richelieu, du Suroît et, finalement, de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Un nouveau bureau à Saint-Jean-sur-Richelieu

Après Salaberry-de-Valleyfield, l’organisme a ouvert un nouveau bureau à Saint-Jean-sur-Richelieu. C’est loin d’être un nouveau venu sur le territoire, car GFGS de la Montérégie couvrait la région à distance depuis plusieurs années, à partir de son siège social de Saint-Hyacinthe.

L’organisation et les dépenses engendrées compliquaient le travail de terrain de l’équipe, mais les ressources manquaient pour ouvrir un véritable bureau. Un défi que GFGS a enfin réussi à surmonter. « Grâce à un partenariat solide avec le Village des Valeurs de Saint-Jean-sur-Richelieu et les dons faits en magasin, nous avons pu ouvrir un bureau dans leurs locaux. Cela réduit de beaucoup les frais de transport de notre personnel », explique Michel Dion.

En effet, le Village des Valeurs aide au financement des organismes sans but lucratif locaux grâce aux dons d’articles. GFGS de la Montérégie bénéficie ainsi d’une source de revenus stable puisque, comme Michel Dion tient à le préciser : « les financements récoltés dans une région sont réinvestis dans cette même région. »

Des retombées pour la population

Ces deux bureaux satellites ont permis d’ouvrir de nouveaux dossiers de jumelage. Avant la fermeture du bureau de Salaberry, une soixantaine d’enfants étaient jumelés, individuellement ou en groupe, et GFGS de la Montérégie a confiance de bientôt pouvoir atteindre ce nombre. Michel Dion estime qu’actuellement, dans les trois bureaux, « GFGS reçoit entre 50 et 80 demandes annuellement, en grande majorité à Saint-Hyacinthe. »

Les retombées positives du jumelage sont reconnues. Plusieurs études ont démontré des effets positifs sur la situation économique, la persévérance scolaire et l’estime de soi des enfants. « Chaque dollar investi dans GFGS génère 18 $, selon une étude du Boston Consulting Group. Ça démontre à quel point l’impact est grand ! », se réjouit Michel Dion.

D’autres projets à venir

« Nous avons un très beau programme, appelé “Le Maillon”, qui nous tient à cœur et que nous espérons reconduire en 2018. L’idée est de jumeler de jeunes immigrants ou de jeunes réfugiés avec des aînés, qui deviennent “les passeurs de notre culture” », indique Michel Dion.

GFGS de la Montérégie propose aussi en ce moment Lire et grandir, un jumelage de groupe qui s’adresse aux enfants de la première année du primaire. Le projet permet de les aider à améliorer leur développement personnel, social et familial. « Ce projet est en cours de réalisation dans les écoles de Saint-Jean-sur-Richelieu et sera présenté dans les écoles du Suroît en 2018 », souligne le directeur de l’organisme.

D’autres projets sont à l’étude, et il y a fort à parier que l’un d’entre eux verra le jour en 2018. « Notre idée est de proposer un projet spécial par année, différent de nos jumelages traditionnels », conclut Michel Dion.

Le 24e Quillothon de GFGS de la Montérégie aura lieu du 7 au 10 février, au Salon de Quilles Saint-Hyacinthe, qui fêtera ses 20 ans. La famille d’honneur, commanditaire principal de cette année, est Martin Ferland et Isabelle Hubert, propriétaires de l’entreprise d’entretien de pelouse Vertdure, ainsi que leurs enfants Arno et Léonie.