Plainte – Vaccination

Claude-Gilles Gagné, Le Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton

Monsieur Denis Beaulieu, Commissaire aux plaintes, CIUSSS de l’Estrie

Décidément, deux plaintes visant deux évènements différents en aussi peu de temps de la part du même usager, le Centre intégré universitaire de santé et de service sociaux (CIUSSS) de l’Estrie fait sa marque…
Cette fois-ci, il s’agit de l’organisation cette année de la campagne de vaccination contre la grippe.

D’abord, je peux comprendre que Weedon se situe en région «éloignée», mais n’aurait-on pas pu prévoir quand même, comme c’était le cas les années antérieures, deux (2) jours de vaccination plutôt qu’un (1) seul ? Je ne suis pas dans le secret des dieux quant à la fréquentation, mais il m’a semblé de visu que plusieurs patients se prévalaient de ce service pendant les deux jours que durait cette campagne à Weedon. Les résidents de cette municipalité, de plus en plus vieillissante, ai-je besoin de le rappeler, avec tout ce que cela comporte d’inconvénients ou qui habitent tout près n’avaient pas, en cas d’incapacité le jour de vaccination fixé à Weedon, à se déplacer plus loin, jusqu’à Sherbrooke dans certains cas, pour recevoir ce service.

Autre sujet de mécontentement, le temps que nécessite la prise de rendez-vous. Personnellement, je suis certain que je ne suis pas le seul à qui c’est arrivé. J’ai mis deux jours avant de pouvoir parler à quelqu’un. Ne me dites surtout pas qu’on peut communiquer avec le centre de prise de rendez-vous par Internet: trop de personnes âgées n’y ont pas accès. Il ne leur reste que le téléphone.

La première journée, j’ai attendu près d’une heure sans parler à qui que ce soit. La deuxième, presque aussi longtemps avant qu’une personne physique, plutôt qu’une «maudite machine à répondre», daigne enfin s’occuper de moi.

On dit que la musique adoucit les mœurs, mais quand on a entendu Für Elise en boucle huit fois pendant cette longue attente, les nerfs commencent à se sentir dangereusement stressés.

Je ne peux pas croire que le CIUSSS-Estrie, avec un budget de plus de deux milliards de dollars (2 G$), ne puisse pas trouver une petite enveloppe budgétaire pour faire installer peut-être une ou quelques ligne(s) téléphonique(s) supplémentaire(s) et y affecter du personnel temporaire pour cette période d’achalandage accrue.

Si je me fie à la réponse que vous m’avez fait parvenir suite à la dernière plainte que je vous ai formulée concernant le stationnement, je n’ai pas beaucoup d’espoir que vous puissiez, que vous vouliez même donner suite à celle-ci, ne serait-ce que de la transmettre au personnel concerné. Il a fallu que je vous adresse deux fois la même plainte pour que vous décidiez de la transférer à la direction des services techniques de qui relèverait ces problèmes.

Je vous prie d’agréer, Monsieur Beaulieu, l’expression de mes sentiments les meilleurs,
Claude-Gilles Gagné, Weedon