Au moment du dévoilement du monument. PHOTO GRACIEUSETÉ

Monument commémoratif à Sorel-Tracy dédié aux Filles du Roy

François Beaudreau, L’Annonceur, Octobre 2017

LA MOITIÉ DES QUÉBÉCOIS DE SOUCHE FRANÇAISE TROUVENT AU MOINS UNE FILLE DU ROY DANS LEURS TABLEAUX GÉNÉALOGIQUES.

Plusieurs élus et personnalités prenaient part au dévoilement d’un monument dédié aux Filles du Roy de la seigneurie de Saurel, le 29 septembre dernier au parc Regard-sur-le-Fleuve à Sorel-Tracy.Le monument, conçu par la firme par Izimage, vise à « faire connaître et reconnaître la contribution exceptionnelle de ces mères de la population soreloise », mentionne-t-on à la Société historique Pierre-de-Saurel, promoteur du projet avec la Ville de Sorel-Tracy

« De 1663 à 1673, plus de 770 de ces filles du Roy ont immigré de France pour aider au développement de la colonie. Elles sont littéralement les Mères de la nation québécoise. Plus d’une cinquantaine d’entre elles se sont mariées et sont venues s’installer dans les seigneuries de Saurel, de Saint-Ours, de Contrecoeur, de Berthier-en-Haut, de l’Île Dupas et de Saint-François », ajoute-t-on.

«Particulièrement, 20 Filles du Roy se sont établies durant quelque temps ou définitivement dans la seigneurie de Saurel. En 1681, la population soreloise se chiffrait à 116 personnes dont le noyau se composait à 75 % des Filles du Roy, des militaires du régiment de Carignan-Salières et de leurs enfants. »
Quant au maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, il souligne sa fierté de célébrer nos ancêtres. « L’année 2017 est une invitation à une grande rencontre. Une rencontre avec notre histoire, une prise de conscience du moment présent et une rencontre
avec un futur que nous bâtissons ensemble jour après jour. Nous sommes rassemblés près du fleuve, un formidable atout qui nous connecte au monde. Le fleuve qui a transporté ces hommes et de ces femmes qui ont décidé de s’implanter et de développer notre territoire », explique le maire.

Pour sa part, le conseiller du district Vieux Saurel, Jocelyn Mondou, affirme ne pas avoir hésité à utiliser son budget discrétionnaire pour défrayer les coûts du monument. « Ce projet m’est apparu important non seulement parce que c’est un clin d’oeil historique mais aussi parce que c’est une façon d’ajouter un élément
culturel de plus dans le parc Regard-sur-le-Fleuve, à proximité du Biophare et de la promenade des écrivains », assure le conseiller.