C’est fait! On l’a notre skate park!

André Chrétien, Le Pont de Palmarolle, Palmarolle, novembre 2016

Le vendredi 30 septembre après-midi, toute la population était invitée à assister à l’inauguration de la piste de skateboard au terrain des manèges à Palmarolle. Pour la circonstance, on avait dressé des pavillons de service et levé des étendards à l’effigie des principaux commanditaires de la réalisation de ce grand projet amorcé depuis plus de deux ans.

Sylvain Rouleau, Francois Gendron, Simon Rioux Caron, Maxime Rioux Caron, Valerie Caron, Marcel Caron, Julie Mainville

Sylvain Rouleau, Francois Gendron, Simon Rioux Caron, Maxime Rioux Caron, Valerie Caron, Marcel Caron, Julie Mainville

Nul n’est mieux placé pour nous en parler que sa principale instigatrice et réalisatrice, madame Valérie Caron. Voici donc un extrait de son allocution prononcée lors de la cérémonie d’ouverture : « C’est aujourd’hui la finalité d’un projet communautaire pour lequel, depuis deux ans, nous avons reçu une collaboration de vous tous hors du commun. Vous avez tous vos obligations, malgré tout cela, vous avez quand même trouvé le temps et les moyens d’apporter votre soutien indéfectible à ce projet collectif. Les jeunes on les accuse d’être toujours accrochés à leur cellulaire et de ne pas participer aux activités du milieu, eh bien! sachez que pour arriver à la réalisation de ce projet, ils m’ont été d’une aide précieuse en me secondant activement dans l’atteinte du but qu’ils s’étaient fixé, car l’idée première vient d’abord d’eux. La raison principale qui m’a motivée à prendre la tête de cette organisation, c’est mon désir de les faire sortir dehors, de favoriser les rapprochements, les rapports entre eux et les rapports parents – enfants. »

C’est monsieur le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron, qui fut appelé en second à la tribune. Il a souligné l’importance d’écouter nos enfants quand ces derniers ont des projets en tête et surtout lorsqu’ils s’engagent dans leur réalisation. « Palmarolle, c’est un milieu différent d’ailleurs, milieu vivant, dynamique, sensible aux besoins des jeunes. Il est bon d’offrir une activité additionnelle à ces jeunes. Ce que je constate aujourd’hui, c’est la qualité de l’équipement de ce nouveau parc. Je vois aussi que le milieu corporatif a embarqué de plain pied dans sa matérialisation. Félicitations à madame Valérie Caron qui en a tenu la barre, qui est allée chercher l’appui de la population de même que de nombreux commanditaires dans toute la région. »

Monsieur Gendron a aussi participé à la concrétisation de « l’oeuvre » en accordant un montant substantiel par le biais du Programme Soutien à l’action bénévole (SAB) mis à la disposition des députés pour jouer un rôle d’accompagnement dans des projets comme celui dont on parle présentement. Outre les personnes qui ont adressé la parole officiellement, votre journaliste a interviewé des participants qui étaient sur place pour l’événement.

Madame Julie Mainville de la Municipalité régionale de comté d’Abitibi-Ouest a affirmé la participation de son organisme dans la recherche de financement et le montage du dossier. Elle n’a pas manqué de souligner la ténacité de madame Valérie Caron en ces termes : « Si on avait tous une Valérie Caron dans chaque village, il y aurait beaucoup plus de projets qui lèveraient. Tout au long du processus de réalisation, on avait le souci de la qualité du produit à livrer, ce qui donne aujourd’hui ce que l’on a devant les yeux. »

Puisque l’on parle de qualité des équipements, soulignons la participation de Soudures multiples. Monsieur Alain Marcil avouait au journal qu’il les avait fabriqués de toutes pièces à partir de photos et qu’il s’était même permis de les modifier légèrement, non pas dans la structure et les normes, mais dans l’esthétique et dans l’aspect sécuritaire. Il en a, dit-il, « arrondi les coins et amélioré l’ergonomie ».

Pour construire cette structure, il faut du ciment et du fer. Les propriétaires de notre quincaillerie étant sur place, le journal s’est permis de leur demander quelle était leur participation à ce projet ambitieux. La réponse était évidente. Une telle structure exige un béton de grande qualité qui doit répondre à des normes sévères (faut pas que ça craque et que ça se lézarde au bout de quelque temps), il faut du béton armé, cela exige une armature de qualité, voilà leur commandite, c’est une participation « solide comme l’acier ». La propriétaire, Cindy Caron, a ajouté : « C’est important pour nous de participer à la valorisation de notre municipalité. »