Berce du Caucase dans la Boyer : 3 500 plants arrachés à la main

Amélie Bousquet, Au fil de La Boyer, Saint-Charles-de-Bellechasse, novembre 2016

Grâce à l’appui financier des municipalités de Saint-Charles-de-Bellechasse et de Saint-Michel-de-Bellechasse, un projet d’éradication manuelle a été réalisé cet été pour stopper cette plante dangereuse envahissante. L’OBV de la Côte-du-Sud a fait appel aux services de la firme spécialisée Acéri-For et son équipe, vu l’ampleur de la problématique sur près de 30 km des deux côtés de la rivière de la route Picard jusqu’au fleuve.

Les plants de berce ayant débuté leur croissance très tôt en mai, les équipes ont rapidement procédé à la coupe des boules de fleurs en formation et des ombelles, à l’arrachage des plants matures et leur ensachage dès les premiers jours. L’objectif pour cet été était d’empêcher toute nouvelle production de graines et nous l’avons atteint! Les exploitants agricoles ainsi que les riverains propriétaires de terrains ont grandement apprécié que les municipalités acceptent de supporter l’intervention pour contrôler la berce du Caucase. Cette année a permis de reprendre le contrôle dans un premier temps, en arrêtant la production de milliers de graines (15 000 – 20 000 par plant). L’objectif est maintenant de poursuivre le travail d’éradication manuelle pour éliminer cette plante toxique, qui se propage de manière exponentielle, avec un plan de gestion pluriannuel. Deux autres années de travail intense seront nécessaires pour éliminer cette plante, à cause de la banque de graines déjà semées, avec un suivi qui ira en diminuant avec le contrôle complet de chaque plant de berce qui osera germer.

L’OBV de la Côte-du-Sud a pour mission d’assurer la concertation, la planification ainsi que la conciliation des usages de l’eau en fonction des principes de la gouvernance participative et de la mise en œuvre d’une gestion intégrée et concertée à l’échelle des bassins versants de son territoire d’intervention. Pour plus d’informations sur la berce du Caucase, n’hésitez pas à contacter votre OBV.