Démarche citoyenne de Mario Gagnon «Les citoyens ont droit de savoir!»

Louise Leboeuf, Le P’tit Journal de Malartic, Malartic, le 18 mai 2016

Depuis avril 2015, Mario Gagnon, à titre de citoyen de Malartic, s’est engagé dans une démarche du droit d’accès à l’information, afin de connaître le coût du règlement de l’entente, dite confidentielle, entre Lucie Roger, ex-directrice de la Ville, et le conseil municipal. «J’aimerais bien être congédié par la Ville de Malartic», a lancé l’avocat de la Commission d’accès à l’information au principal intéressé. Il lui annonce que la Ville a accepté de lever les deux conditions ce qui lui permet un libre accès au document de l’entente à l’amiable d’une quittance entre l’ex –directrice générale, trésorière, greffière-adjointe et coordonnatrice des mesures d’urgence de Malartic, Lucie Roger et la Ville.

Le montant fait sourciller Mario Gagnon : la Ville a remis la somme totale de 725 000 $ à Lucie Roger. Il faut ajouter à ce montant les 74 636,62$ en salaire, remis à Lucie Roger avant ce règlement, correspondant à la période de suspension avec solde. Les montants ont été pris à même le budget de la Ville. «Toute Ville est considérée comme une personne morale de droit public. Les gestionnaires d’une Ville doivent être au service de ses citoyens qui sont les payeurs de taxes. Les citoyens sont dans le droit de connaître la vérité», explique Mario Gagnon qui a toujours cru au bien-fondé de sa démarche.

 

Réaction de Martin Ferron

 

Rejoint au téléphone, Martin Ferron, maire de Malartic se désole que cette histoire refasse surface alors que le conseil de Ville a tourné la page et se concentre sur des projets de développement. «Il y avait une entente de confidentialité. Or la Commission de la loi d’accès à l’information a tranché et nous avons accepté de divulguer les documents de l’entente.» Pour la question des documents de l’enquête concernant les reproches de la gestion de madame Lucie Roger, Martin Ferron mentionne devoir garder ces documents confidentiels. « Seule la Commission du droit d’accès à l’information peut donner le droit de briser le silence», explique le maire de Malartic.

classé sous : Non classé