François Beaudreau, L'annonceur, Pierreville, le 11 mai 2016
Un sain départ dans la vie offre à chaque enfant des chances égales de se développer à son plein potentiel.
Une soixantaine de partenaires et représentants d'organismes, tant du secteur de l'éducation que du milieu communautaire et de la famille, étaient réunis à Nicolet, le 5 mai dernier. Tous concernés par la petite enfance, ils participaient à la «Journée des partenaires des tout-petits», à l'invitation du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie et du-Centre-du-Québec.
Selon les organisateurs, cette rencontre offrait une occasion pour les décideurs et les professionnels de se mobiliser et d'agir ensemble pour le bien-être des tout-petits de la région. Différents ateliers et conférences étaient proposés aux participants. Les échanges devaient permettre d'identifier des pistes d'action pour agir ensemble à l'amélioration des environnements où les enfants grandissent, vivent et apprennent.
« En travaillant ensemble, les partenaires mettent en commun leurs efforts et maximisent les impacts de chacune des actions», note par ailleurs Anne- Sophie Brunelle, conseillère en communication pour le CIUSSS.
Lors de cette journée, il a été notamment question des résultats de la dernière Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle. Un enfant sur deux de notre région présente une vulnérabilité dans une des cinq sphères du développement (santé physique – compétences sociales – maturité affective – développement cognitif et langagier – habiletés de communication et connaissances générales). De l'avis des intervenants, il s'agit là d'une situation préoccupante qui nécessite une attention particulière pour plusieurs secteurs d'intervention.
À titre de comparaison, notons qu'à l'échelle du Québec, toujours selon l'Enquête, c'est un enfant à la maternelle sur quatre qui est considéré comme vulnérable dans une des cinq sphères du développement. « Ce qui se passe en petite enfance se traduit et se répercute tout au long de la vie. Les habiletés acquises en petite enfance ont des impacts sur la réussite scolaire, le stress et la santé mentale, la capacité de travailler, la pauvreté et les maladies chroniques», affirme Nathalie Garon, directrice du Programme jeunesse-famille du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.