Lyne Boulet, Le Sentier, Saint-Hippolyte, avril 2016
Le pianiste virtuose italien Gianluca Luisi a offert le concert Soirée à l’opéra à Prévost le 26 mars. C’est grâce à Michel Brousseau, membre du C.A. de Diffusions Amal’gamme, que Gianluca Luisi a été invité à jouer à Prévost. Michel Brousseau, un chef d’orchestre qui travaille souvent en Italie, a également officié comme traducteur pour l’artiste invité durant le concert.
Thème de la soirée
Le thème du concert était: mélodie de Verdi, chromatisme et poésie lyrique de Wagner. « Ce qui les unit, a dit l’artiste, c’est l’amore! » En première partie, on a pu entendre la musique de Verdi, Don Carlos, Miserere, Rigoletto; et une pièce de Gounod Valzer de Faust. Après l’intermission, Wagner était à l’honneur : Isoldes Liebestod et l’ouverture de Tannhaüser. Toutes les pièces du concert étaient des transcriptions pour piano de Liszt.
Liszt: soutien de Wagner et Verdi
Liszt, contemporain de Wagner et Verdi, avait discerné leur talent bien avant qu’ils ne soient reconnus par le grand public. Liszt, était au faîte de sa gloire quand il rencontre un Wagner désargenté, à qui il apporte une aide financière. En 1849, Liszt monte Tannhaüser de Wagner. C’est un succès phénoménal. Par ailleurs, Liszt entreprend la transcription d’Ernani de Verdi en 1845 alors que celui-ci n’avait pas encore produit de chefs-d’œuvre impérissables.
Un pianiste virtuose
La fascination de Gianluca Luisi pour le piano s’est déclenchée dans sa petite enfance. Ses parents ont encouragé cette passion naissante et il entreprenait des leçons de piano dès l’âge de six ans. Il a remporté des prix à plusieurs concours musicaux alors qu’il était encore dans la vingtaine. Il a déjà plus de 15 albums à son actif.
Un concert apprécié
Le public a grandement apprécié le concert. Des commentaires tels que « un jeu très fluide, des mains magiques » pouvaient s’entendre à la sortie. Un spectateur, musicien expérimenté, s’est, quant à lui, exclamé: « Ramener ainsi toute la complexité d’un rendu d’orchestre en un seul instrument, c’est un tour de force! »