Pierre Hébert, Le Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton, le 23 mars 2016
La municipalité de Cookshire-Eaton vient de faire l'acquisition de l'église catholique Notre-Dame-du-Rosaire à Sawyerville, pour la somme symbolique de 1 $. Elle en fera le nouveau centre communautaire du secteur tout en préservant un espace pour le lieu de culte.
C'est avec une évidente satisfaction que les représentants de la municipalité et du conseil de gestion de la paroisse Sainte-Marie-de-l'Incarnation ont procédé à l'annonce de la transaction. Il s'agit d'une entente gagnante pour les deux parties, de mentionner les représentants.
« Au comité de gestion, tout le monde est d'accord », d'exprimer la présidente Rita Veilleux. Elle mentionne qu'il était devenu difficile de supporter les coûts pour le maintien et l'entretien du bâtiment. Le nombre de fidèles assistant aux célébrations eucharistiques diminue constamment. On compte une moyenne de 27 personnes par célébration. Le pacte prévoit que le conseil de gestion pourra poursuivre ses activités et disposera d'un petit local pour ses réunions. On y installera un rideau séparateur et enlèvera des bancs. Le reste de l'espace sera utilisé comme salle communautaire.
Martin Tremblay, directeur général, Karine Demarchi, directrice développement, communication, loisir, ainsi que le conseiller Pierre «Pete» Lachance mentionnent qu'il s'agit d'une opportunité pour la municipalité. Ces représentants ajoutent que les organismes du secteur seront rencontrés pour connaître leur besoin quant à l'utilisation de l'espace. Le bâtiment comprend un sous-sol déjà aménagé avec cuisine et le rez-de-chaussée. La municipalité fait donc l'acquisition d'un terrain d'une superficie totale de 103 000 pieds carrés comprenant l'église, le presbytère qui sert de logement locatif et d'un garage. M. Tremblay mentionne que la présente salle communautaire, située sur la rue Church, était devenue désuète. La mise à niveau du bâtiment aurait nécessité d'importants investissements. L'alternative retenue permet donc de réduire les coûts et de préserver à la fois un bâtiment de culte. Quant à celui qui sera éventuellement délaissé, le conseil municipal étudiera la question pour déterminer ce qu'il en fera. Toutes les options incluant la vente seront étudiées, précise-t-on du côté municipal.
Mentionnons que la vente de l'église Notre-Dame-du-Rosaire est la deuxième à être vendue sur le territoire du Haut-Saint-François. L'année dernière, l'église Notre-Dame-de-la-Garde à East Angus, dans la paroisse Saint-François de Laval, a été vendue à un promoteur privé. Elle a été démolie pour faire place à des immeubles locatifs.