Nicole Bédard, Autour de l’île, Île d’Orléans, janvier 2016
Ils font partie de la classe de 6e année de l’École de l’Île-d’Orléans, bâtiment de Saint-Pierre. Entourés de leur enseignante, Josée Lannegrace, ces jeunes se sont lancés dans une expérience d’entrepreneuriat qu’ils ont appelée la «Coopérative du bonheur». Tout a débuté à l’automne, dans le cadre de leur participation au Concours québécois en entrepreneuriat OSEntreprendre qui vise, entre autres, à développer l’esprit d’entrepreneuriat chez les jeunes, tout en encourageant la persévérance scolaire.
Et du bonheur, ils en ont semé
La première idée de ces élèves fut de travailler sur un projet servant à accomplir de bonnes actions. Pour atteindre leur but, ils ont d’abord recueilli des jouets qu’ils ont vendus au marché aux puces mis de l’avant par l’Organisme de Participation des Parents (OPP) et qui se tenait au Logisport, en septembre dernier. Ils ont accumulé tout près de 300 $ lors de cette vente, ce qui leur permettra de vivre de futurs projets. Ils ont fourni quelques jouets restants à des organismes et en ont réservés pour les paniers de Noël.
Pendant la période précédant la fête de Noël, ils ont participé à la campagne des paniers de Noël, campagne à laquelle la direction, les membres du personnel, les parents et les élèves de leur école ont collaboré. Pour ce faire, ils ont décoré des boîtes de carton pour chacune des six classes du bâtiment. De façon régulière, ils ont recueilli les denrées non périssables qui avaient été données par les familles et apportées par les enfants. Par la suite, ils ont classé tous ces aliments par catégorie. Le matin de la cueillette, ils ont transporté tous les sacs bien remplis dans les voitures des bénévoles qui devaient préparer les paniers pour les familles. Nul besoin de dire qu’ils ont ainsi facilité la tâche de ces derniers.
Double bénéfices pour les jeunes
Quand on leur demande ce qu’ils retiennent de leur expérience, les jeunes disent qu’ils ont eu la joie de propager du bonheur. Ils ont su qu’ils avaient rendu service à beaucoup de gens avec tous leurs petits gestes de solidarité. Ils ne manquent pas d’ajouter qu’ils ont pu acquérir de nouvelles connaissances en français, car il leur a fallu rédiger des lettres pour établir des contacts avec leur entourage afin de faire les démarches nécessaires à la mise sur pied de leur entreprise.
Reconnaissance
Ces jeunes ne manquent pas de remercier tous ceux qui ont collaboré avec eux dans leur projet. Ils soulignent en particulier le dévouement de leur enseignante qui fut leur guide tout au long de leur aventure. Pour en savoir plus sur le Concours québécois en entrepreneuriat, visitez le site internet www.osentreprendre.quebec