Calixte Laliberté est honoré pour sa large contribution au succès d’antan du Carnaval de Saint-François

Raynald Laflamme, L’Écho de Saint-François, Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud, janvier 2016

Après plus de 30 ans de silence sur un passé glorieux des Loisirs de Saint-François, les langues se délient et les hommages se rendent envers les artisans qui ont fait du Carnaval de Saint-François le plus important carnaval de la grande région 03 à se dérouler hors des murs de la vieille ville.

Lui-même pionnier de l'action bénévole aux loisirs pendant les années fastes du carnaval, Wilfrid Marceau, lors de la Soirée des bénévoles, a rendu un hommage bien senti à Calixte Laliberté, un des meilleurs recruteurs de duchesse et de force de vente de billets du carnaval. À cette époque, il y avait une forte compétition entre messieurs Marceau et Laliberté, chez qui on lui reconnaissait le don d'aller chercher les meilleures candidates pour monter autour de ces demoiselles qui convoitaient le titre de Reine du carnaval de Saint-François une force de vente déployée sur un grand territoire de Bellechasse à Kamouraska. D'autres vous diront que c'était la fierté Boulet héritée de la mère Jeanne, sa mère, qui le poussait à se dépasser et faire mieux et plus que Wilfrid Marceau. Quant à lui, Wilfrid reliait les succès de Calixte maintes fois répétés du fait de son statut de chauffeur d'autobus scolaire. «Hérode! Il connaissait toutes les filles qui étaient passées dans son autobus.»

Pour nous rappeler, ces missions de recrutement qui d'année en année se sont répétées, voici un extrait d'une série de cinq textes écrits et livrés par Léonard Lemieux au cours de l'année 2015 : «Chose certaine, les recruteurs ont réussi, sans y mettre trop de pression, à en convaincre 97 durant les33 ans du festival. Si l'on fait exception de quelques rares objections de la part de parents ou de «cavaliers» peu entichés à l'idée de voir la fille ou «la blonde» accéder à cette forme de célébrité locale, le consentement était facilement obtenu. Je ne vous apprendrai rien en révélant qu'on lorgnait, à bon droit d'ailleurs, du côté des familles nombreuses pour dénicher la perle rare, escomptant que le clan familial et la parenté par alliance fourniraient une base solide de bénévoles pour écouler les billets donnant droit aux précieuses capsules du couronnement de la reine.»

Pour toutes «ces perles rares» trouvées par Calixte Laliberté, Wilfrid Marceau souhaite que la photo de M. Laliberté aille rejoindre la sienne qui trône désormais au haut de la salle des loisirs.

classé sous : Non classé