Marche mondiale des femmes au Québec: nous étions là!

Sylvie Gourde, Le Tour des Ponts, Saint-Anselme, novembre 2015

Quelque 31 Bellechassoises, dont quatre Anselmoises, membres du Centre-femmes, ont convergé à Trois-Rivières, le 17 octobre dernier, à l’occasion de la quatrième Marche mondiale des femmes au Québec.

Sous le thème «Libérons nos corps, notre Terre et nos territoires», ce sont plus de 10 000 femmes, hommes et enfants, en provenance des 17 régions administratives, qui ont déambulé pacifiquement jusqu’au parc portuaire de la ville où une scène accueillit 70 artistes pour un spectacle hommage d’envergure.

Ce rassemblement est le point culminant de la 4e action internationale de la Marche mondiale de femmes amorcée le 8 mars dernier par un vaste mouvement féministe d’éducation populaire et d’action collective. La Caravane des résistances et des solidarités féministes a parcouru plus de 5000 km pour aller à la rencontre des femmes dans les régions et communautés.

Les féministes voulaient, entre autres, dénoncer les politiques d’austérité, la destruction environnementale, la militarisation et revendiquer le respect des droits des peuples autochtones. D’ailleurs, 930 femmes ont participé à un Die in en mémoire des 1186 femmes disparues ou assassinées au cours des vingt dernières années. Voilà dix ans déjà que les associations de femmes autochtones revendiquent sans succès une commission d’enquête nationale pour faire justice.

Simultanément, des rassemblements similaires devaient se tenir partout au Canada et dans une soixantaine de pays. La Marche mondiale des femmes a comme objectif ultime d’éliminer les causes à l’origine de la pauvreté et de la violence envers les femmes d’ici et d’ailleurs.

Les  organisatrices de la Marche ont choisi le 17 octobre, journée internationale de la pauvreté, afin de rappeler qu’encore aujourd’hui les femmes sont davantage touchées par la pauvreté.  «Leur action ne s’arrêtera pas, elle se poursuivra pour créer un monde d’égalité, de justice, de solidarité, de liberté et de paix pour toutes les femmes», concluait Johanne Blais, coporte-parole de l’événement.

 

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