Sept gardiens pour sept municipalités rurales

François Beaudreau, L'annonceur, Pierreville, le 14 octobre 2015

Le projet « Les sept gardiens» remporte la faveur du jury dans le cadre d'un concours de design rural, lancé en août dernier par la MRC de Pierre-De Saurel, en collaboration avec ses partenaires. L'objectif de cette initiative est d'améliorer l'image de marque de la région et de bonifier l'expérience du circuit touristique la Virée champêtre.

L'équipe gagnante est formée d'Émilie Gagnon, designer industriel et d'événements, Pierre Moro-Lin, designer urbain et d'événements, de Charlotte Gaudette, architecte paysagiste ainsi que de Karine Verrette, étudiante en architecture de paysage et originaire de St-Gérard-Majella.

Le projet « Les sept gardiens» comprend sept épouvantails géants implantés dans autant de municipalités rurales, soit Massueville, St-Aimé, St-David, St- Gérard-Majella, St-Robert, Ste-Victoire-de-Sorel et Yamaska.

« Les sept gardiens », de véritables oeuvres abstraites, seront personnalisés en fonction des caractéristiques culturelles et identitaires de chaque secteur. Les créations prendront forme dès le printemps 2016. « Les gardiens sont ainsi composés d'une structure en métal et d'une architecture végétale. La structure métallique symbolise les constructions de l'industrie, permanente et stable. L'aspect végétal, quant à lui, suggère la vie, l'évolution et le changement au fil des saisons. Un jeu formel et esthétique se créer entre les éléments végétaux et métalliques », expliquent les responsables de la MRC de Pierre-De-Saurel. «Une palette de couleurs a été conçue selon des teintes variées des rivières et des paysages agricoles de la région. Chacune des municipalités est représentée par une couleur qui lui est associée selon les caractéristiques historiques ou naturelles du territoire. »

Par exemple, pour représenter Yamaska, les concepteurs choisissent un tressage horizontal de teinte jaune doré, symbole de richesse et de raffinement. «À l'embouchure de la rivière, on retrouve du foin de 2 mètres qui était utilisé pour couvrir les étables et les granges. Les citoyens portent le surnom de "gros casques" car les cultivateurs étaient reconnus pour être prospères », précise-t-on.

Rappelons que les promoteurs de ce concours se sont inspirés de la Route des épouvantails, une initiative citoyenne culturelle qui a pris son essor à Massueville etSt-Aimé.

 

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