Jean-Claude Vézina, Le Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton, le 7 octobre 2015
Dans le but de se remémorer leur arrivée au Canada et les épreuves qu'ont subies leurs ancêtres, les Irving de Scotstown ont invité les Écossais de la région et d'ailleurs à participer au Ceilidh 2015, traditionnel rassemblement bisannuel. Ces rencontres, lors desquelles les familles se regroupent, permettent d'échanger des nouvelles, de rappeler l'histoire et de danser et chanter aux souvenirs des traditions. Quelque 200 d'entre eux ont répondu à l'appel.
Ces anciens colonisateurs ont développé plusieurs villages dans le Haut-Saint-François. Les traces de leurs passages sont évidentes. Gould, Dell et plusieurs autres dénominations en témoignent. Les invités portaient les tartans de leur clan, alors qu'ils s'étaient installés sur les bords de la rivière au Saumon, site enchanteur, s'il en est un.
Le «Strawberry social» accompagné de la cornemuse a facilité les rapprochements d'Écossais provenant d'aussi loin que l'Alberta et les États-Unis. Une exposition de photos des anciens ceilidh a initié bien des conversations. Méchoui, spectacle de cornemuses et danses traditionnelles, orchestre et feux d'artifice ont animé la journée du samedi.
Le dimanche, la cérémonie de la bénédiction des tartans, émouvante à souhait, a eu lieu. Quelque 40 drapeaux aux couleurs des familles ont paradé aux sons des cornemuses du Elgin Pipe band. Ron MacIver, un ancien de Scotstown, a écrit le texte qui relatait l'histoire des premiers jours du hameau de Victoria, emplacement qui a préparé l'établissement de la Ville de Scotstown.