Louise Leboeuf, Le P’tit journal de Malartic, le 26 août 2015
Quelle frousse pour sa famille et ses nombreux amis! Le 20 mai dernier, Linda Fortier a fait une rupture d'anévrisme au cerveau et elle a été transféré d'urgence à Montréal. Afin de nous rassurer , elle raconte un récit qui se termine comme un conte de Walt Dysney.
En mai dernie, Linda Fortier se sentait très bien. Elle préparait un souper suivi d'un bal qui devait se tenir en juillet au profit de Rêves d'enfants. Avec ses doigts de fée, elle avait fini les décorations, les centres de table pour rendre la salle aussi merveilleuse que possible. Elle était loin de se douter de ce qui l'attendait. Assise à sa machine à coudre, le 20 mai dernier, elle a senti une vive douleur qui l'empêchait de bouger. Par chance, sa fille Marie-Pier était à la maison et elle a pu tout de suite appeler les secours. Linda a perdu connaissance au centre hospitalier de Val-d'Or qui après un premier scan l'a tout suite transférée au Centre neurologique de Montréal.
Le diagnostic est confirmé par les spécialistes: une rupture d'anévrisme qui lui donne 25% de chance de survie sans séquelle si elle répond bien aux traitements. Le premier traitement ne donnait pas les résultats espérés, les spécialistes décident de l'opérer pour drainer le cerveau plus rapidement en passant par une veine du cou. «Mes chances de survie venaient de diminuer. Mais, j'ai pensé à mon bal, mon projet 2015. J'ai demandé aux spécialistes ce que je devais faire pour guérir au plus vite», explique Linda Fortier. Non seulement ses chances de survie étaient diminuées, mais le risque d'avoir des séquelles, une paralysie avait augmenté.
«Les spécialistes ont été très surpris de voir comment j'ai bien réagi au traitement. J'ai eu la vue faible pendant un mois, mais c'est tout! Je suis redevue la Linda Fortier comme avant», se réjouit-elle. Elle tient à remercier sa famille et ses amis qui tout au long de son périple ont prié pour elle. «Ces bonnes pensées m'ont accompagnée et j'ai moi-même prié beaucoup. Le spécialiste n'en revenait pas, il m'appelait la miraculée!», dit-elle.
Le 11 juin dernier, elle est revenue chez-elle auprès de sa famille qui a bien pris soin d'elle. Sa fille aînée, Carolane qui est infirmière, Mélanie qui étudie pour devenir pharmacienne et Marie-Pier qui débute son cégep. Son conjoint, Ghislain Lachapelle, souligne la grande force morale de son épouse.
Linda Fortier n'a pas abandonné son organisation d'un souper suivi d'un grand bal. Tous les profits seront remis à la Fondation Rêves d'enfants dont les seules sources de financement sont les collectes de fonds comme celle de Linda Fortier.
La Fondation Rêves d'enfants donne la possibilité aux enfants atteints de maladies qui menacent leur vie, de réaliser leur plus grand rêve. Elle n'en refuse aucun. Depuis sa fondation, elle a accordé près de 7000 rêves au Québec et elle prévoit en accorder 1000 nouveaux cette année. Linda Fortier fait rêver les Malarticois avec son bal et aidera les enfants à réaliser leur rêve qui devient porteur d'espoir.