Les écureuils en folie

Dyane Raymond, Le Cantonnier, Disraeli, le 27 août 2015

Le village de Saint-Jacques-le-Majeur, grâce à ses résidents et conseillers, est en effervescence. L’artiste en arts visuels Hélène Laplante a décidé de mettre son talent à contribution pour embellir à son tour le parc du village et créer une œuvre intitulée « Les écureuils en folie », une création collective sculpturale.

À l’occasion d’un atelier d’initiation à la sculpture, tenue le 7 juin dernier, une dizaine de résidents de tous âges ont façonné avec de l’argile une série de petits écureuils. Dans son atelier, Hélène Laplante a apporté les corrections nécessaires à chacune des pièces. L’étape suivante consistait à mouler chacune des pièces d’argile avec de la résine. La sculpture « Les écureuils en folie » sera éclairée, ce qui en fera un bel attrait touristique de nuit comme de jour, mentionne Mme Laplante. « Tout ce processus créatif apporte beaucoup de fierté et génère un sentiment d’appartenance au sein de notre communauté », précise-t-elle.

Le dévoilement de l’œuvre sculpturale s’est faite le samedi 25 juillet dernier à l’occasion du méchoui annuel du maire. Pour ajouter au plaisir, la conteuse France-Anne Blanchet est venue étoffer l’histoire de ces écureuils qui se disputent un gland de chêne. Son conte inédit a été lu lors du vernissage. On a procédé également à la plantation symbolique d’un chêne. Une plaque commémorative sera installée, mentionnant le nom des personnes qui ont participé à cette création.

Le projet d’œuvre collective de Saint-Jacques-le-Majeur a été rendu possible grâce à l’appui du Fonds culturel de la MRC des Appalaches. Trois entreprises locales, Jardins des 3 pépins, Jardins des sous-bois et Pépinière ancestrale, ont également soutenu le projet. L’artiste Hélène Laplante a aussi bénéficié des conseils du céramiste-sculpteur Daniel Martineau.

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