Le cheval, une problématique récurrente

Mercedes Domingue, Échos Montréal, Montréal, août 2015

Depuis plusieurs décennies, les problèmes liés à  l’utilisation des calèches pour servir la gent touristique refont régulièrement surface, faute d’une réglementation plus rigide. Les objectifs premiers seraient évidemment de protéger les chevaux des mauvais traitements, tout en assurant d’obtenir une représentation hygiénique et de qualité pour la mise en valeur du Vieux-Montréal, en conformité avec sa riche histoire et avec une meilleure collaboration des caléchiers.

Par le passé, l’Association des Commerçants (actuellement la SDC du Vieux-Montréal) et celle des Résidents ont conjointement amené une série de suggestions pour aller dans ce sens, comme c’est le cas en Autriche, Allemagne, Suisse, etc…

Or, si l’ajustement du nombre de permis émis est convenable, des problématiques comme limiter la promenade dans le seul quartier historique ; assurer au cheval des périodes pour se reposer, boire et se nourrir lorsque la température dépasse les 30° C degrés ; le ramassage adéquat des selles du cheval ; une tenue vestimentaire unique et un peu plus élégante obligatoire ; de réelles connaissances des caléchiers sur l’histoire de Montréal et du quartier ; des parcours plus précis à respecter ; et des inspecteurs formés spécialement pour faire appliquer la réglementation ; sont tout autant de problèmes qui demeurent récurrents et pour lesquels les ajustements & solutions font encore défaut.

Pour faire respecter ces normes qui seraient mises en place, un comité de surveillance pourrait entrer en fonction, composé de divers intervenants du milieu concerné tels : un représentant de la Ville de Montréal, un envoyé de la SPCA, des représentants des Résidents du Vieux-Montréal et la SDC du quartier historique, qui pourraient tous ainsi suivre avec soin le dossier et y aller de recommandations ponctuelles à l’égard de l’administration municipale.

 

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