Jean-Luc Marcoux, Coup d’œil sur Saint-Marcel, Saint-Marcel-de-L'Islet, juin 2015
La fête des Pères, je l'avoue c'est beaucoup maintenant une affaire de commercialisation. Mais c'est aussi une belle occasion de se regrouper en famille pour tout simplement dire :« je t'aime papa », Je suis père detrois enfants et de sept petits- enfants. Lorsque cette fête des Pères se présente, ce n'est plus seulement ma fête mais aussi celle de mes deux garçons qui sont aussi des pères, tout comme moi.
Je les regarde aller et ils se comportent d'une merveilleuse façon avec leurs enfants. Mes deux fils ont amélioré la version de ce que je suis. Ils ont acheté de moi, ce que j'ai accompli de bien. Ils ont changé ou modifié ce qui n'était pas à leur goût.
J'ai été éduqué à la discipline sévère autant à la maison gue dans le système scolaire de l'époque. Il n'y avait pas du tout de passe-droit et de communication. J'ai voulu créer un changement, en étant très permissif et axé sur la communication, tout en laissant beaucoup de liberté à mes enfants. La seule chose où je n'étais pas indulgent, c'était envers l'impolitesse, c'était pour moi tolérance zéro. Pas question chez nous que l'enfant soit le général, pas d'enfants roi, et je referais la même chose si j'avais à recommencer.
Un père fait de son mieux avec ce qu'il a reçu. Il invente selon les circonstances afin de devenir toujours un meilleur père. Un papa c'est un tuteur, un motivateur, un aidant, c'est celui qui réconforte, c'est aussi celui qui se questionne, qui doute et qui parfois peut pleurer en cachette quand il voit la difficulté gue ses enfants éprouvent dans leur vie respective.
Oui c'est vrai les commerces se sont emparés de cette fête, mais dépassons tout cela et prenons l'opportunité de remercier ceux qui nous ont précédé et qui nous ont donné le meilleur avec souvent peu de connaissances, en mettant leur cœur en ayant pour nous faire avancer.