Ce qui devait arriver, arriva

Christian D’Anjou, Le Lavalois, Sainte-Brigitte-de-Laval, mai 2015

Ste-Brigitte-de-Laval a dérogé à ses propres règlements et plus de 300 propriétaires ont été bernés et floués (et je suis poli dans mes mots) par ceux-là mêmes qui les obligent sous menace de sanctions sévères à respecter le moindre règlement (souvent ridicule) qu'ils ont eux-mêmes élaboré.

Je n’avais pas vu ces développements sur le golf, mais celui de la rue Triade est visible depuis chez Duff et comme je l’ai déjà écrit, c’est une honte de voir ce désastre écologique de coupe à blanc. À la suite de ces coupes à blanc, on va essayer de faire pousser des arbres de d’autres espèces qui auront toutes les difficultés du monde à s'implanter alors que si on avait seulement déboisé selon le besoin, l’endroit serait déjà joli et même beaucoup plus sécuritaire que maintenant alors que plus rien ne retient le sol de l’érosion causée par les pluies diluviennes. Et on paye pour cette ingénierie du terrain.

Mais le paradoxe qui me tarabuste le plus, c’est les propriétaires qui ont été bernés. Je devrais les encourager à intenter des poursuites, mais ce faisant, je les encourage, du même coup, à forcer nos dirigeants à augmenter nos taxes pour faire face aux augmentations des couvertures d’assurance qui, soyez en certains, ne se gêneront pas. C’est ce qu'on appelle un "cercle vicieux". L’administration actuelle n’est pas la seule coupable là-dedans, les autres avant le sont autant sinon plus, avec leurs projets de grandeur qui dépassaient largement les capacités de NOTRE portefeuille. Je veux bien qu’on voie grand, mais pas avec les moyens des autres, avec les nôtres.

Je suis désolé pour tous ces propriétaires qui ont raison d'être enragés et je suis terriblement déçu de nos dirigeants et de cette bureaucratie tape-à-l’œil à l'écoute d'eux seuls.

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