Audrey Tawel-Thibert prend son envol…

Denise Gagné, Le Sentier, Saint-Hippolyte, mai 2015

À 22 ans, elle peut être considérée comme un vétéran parmi les journalistes du Sentier… elle a commencé à 11 ans! Il faut l’entendre parler avec fougue de ses convictions, de ses rêves et de ses ambitions. Elle est vraie, rafraîchissante, inspirante, et la voilà sur le chemin qui la mènera vers la réalisation de ses projets de vie : cet été, dans le cadre de son baccalauréat en sciences politiques à l’Université de Montréal, elle effectuera un stage au Journal des citoyens, distribué à Piedmont, Prévost et Sainte-Anne-des-Lacs, comme journaliste politique.

 

La cloche a sonné

 

Cet intérêt pour le journalisme, Audrey l’a démontré dès le primaire, alors que Le Sentier invitait les jeunes élèves à soumettre de courts articles sous la rubrique « La cloche a sonné ». On se réunissait le midi, se souvient-elle, et on écrivait de petits textes qui étaient corrigés par un enseignant. C’était très valorisant! Le journal l’invite ensuite à se joindre à l’équipe et, 11 ans plus tard, elle y est toujours. Une belle opportunité Audrey ne se destine pas nécessairement au journalisme. Passionnée d’environnement, et tout particulièrement de faune marine, elle aime argumenter, remettre en question et veut changer la politique. Un baccalauréat en sciences politiques me permettrait d’agir au sein d’une organisation non gouvernementale (ONG), par exemple. Alors, que lui apporte le journalisme? C’est une opportunité unique d’améliorer la maîtrise du français, de se créer un réseau de contacts, de s’investir dans la communauté. Je me sens redevable au Sentier de m’avoir permis de mettre tout cela dans mes bagages.

 

En avant!

 

C’est donc une nouvelle aventure qui commence pour Audrey. Elle a du pain sur la planche cet été: son stage lui permettra de couvrir l’actualité politique municipale, mais elle se familiarisera également avec toutes les facettes de la production d’un journal. Elle participera à la production, la correction, l’évaluation, devra rechercher des sujets et les présenter de manière novatrice. Je me dois d’être autonome et rigoureuse mais j’apprécie la chance qui m’est offerte. Ce stage est habituellement offert à une personne ayant terminé 2 années de son bac, mais j’avais bien préparé mon dossier de candidature : bien que je n’aie complété que trois sessions, une dérogation m’a été accordée.

Cela me permettra d’alléger ma prochaine session de deux cours, en plus de me donner l’opportunité d’apprendre beaucoup. Audrey Tawel-Thibert ne quitte pas Le Sentier pour autant. Nous la retrouverons avec plaisir, avec son enthousiasme et sa fraîcheur, plus riche d’une expérience qu’on lui souhaite des plus formidables!

 

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