Daniel St-Onge, Regards, Sherbrooke, mai 2015
Marija Petricevic et Jhon Carvajal sont deux jeunes dont le dynamisme fait l’unanimité à l’école internationale du Phare. Depuis le début de l’année scolaire, ils sont respectivement présidente et représentant du conseil des élèves. Conseil qu’ils partagent avec huit autres collègues. Ces jeunes élus veulent ainsi être des motivateurs; contribuer à rendre captivante la vie étudiante, entre autres, à travers l’organisation d’activités originales et intéressantes. — « Plus les élèves ont accès à des activités stimulantes, plus ils se sentent concernés, et plus ils s’impliquent. » précise Marija. — «
En tant qu’élèves finissants, nous souhaitons aussi être des exemples pour les plus jeunes; nous sentir, en quelque sorte, responsables envers eux. » dira à son tour Jhon. Dû à leur fonction, Jhon et Marija siègent en plus au conseil d’établissement de l’école : une expérience de l’exercice démocratique des plus formatrices, selon eux. À ce sujet, ils diront : — « Nos suggestions et idées sont tenues en compteà même titre que les autres membres du conseil. De plus, on voit réellement comment fonctionnent les choses, et comment se prennent les décisions. ».
Marija et Jhon sont inscrits au programme d’études internationales de l’école. Pour eux, leur passage à du Phare aura été déterminant dans leurs futurs choix de carrière. La première voudrait éventuellement travailler dans le domaine de la justice, concernée par les injustices de ce monde. Quant au second, parlant couramment l’espagnol et le français, il dit vouloir d’abord parfaire son anglais pour devenir trilingue, afin de faciliter son désir d’œuvrer à l’internationale. Marija et Jhon terminent en juin leurs études à du Phare, où ils auront passé leurs cinq années de secondaires. Or, lorsqu’on les entend parler de leur école, on a l’impression qu’ils aimeraient y finir leurs jours. — « On y a développé un fort sentiment d’appartenance et des amitiés solides! » dit Jhon. Et de renchérir Marija : — « Ici, tout le monde vous dira que le caractère multiculturel à du Phare en fait un milieu de vie unique! » D’ailleurs, Jhon et Marija sont formels concernant leur école : — « La mauvaise réputation de du Phare, colportée de temps à autre par certains, relève strictement du préjugé, de l’ignorance pure! À notre école, la diversité se vit comme une richesse, et ce, par tous et toutes, élèves ou non : c’est un plus! »