Petite et grande histoire de la rue Fortier

Jean Fortier, Le p’tit journal de Woburn, mars-avril 2015

Il y a une trentaine d’années, le gouvernement provincial avisait les municipalités de donner un nom aux rues et des numéros civiques aux résidences. De là est née la rue Fortier, du nom de mon grand-père Philémon, né à Saint-Sébastien et arrivé à Woburn dans sa jeunesse. Il épousa Emma Allard née à Québec et arrivée avec ses parents vers 1885. De cette union sont nés quinze enfants, dont mon père Joseph W., l’aîné de la famille.

C’est en 1941 que le salon de leur maison fut converti en bureau pour donner à la population les services de la Caisse Populaire. Durant leurs dernières années de vie, mes grands-parents ont vu défiler chez eux la clientèle de la Caisse. Leur fille Célanire en fut la gérante durant plusieurs années.

Selon mon souvenir d’adolescent, la Caisse était ouverte 7 jours sur 7 de 8 heures à 19 heures. Suite à son mariage en 1928 avec maman Léa, mon père reçut en cadeau de noces de son père un terrain voisin de la maison. De cette union sont nés sept enfants. En 1947 alors que les rues de Woburn venaient d’être asphaltées et que l’électricité arrivait enfin, durant l’automne, mes parents ouvraient un magasin général dont ma mère fut la gérante pendant vingt ans.

Le souvenir de nos pionniers et pionnières demeure puisque nos rues portent encore leurs noms. Chemin Gaignard, Vallée Bédard, Périnet, Joly, Larochelle, Allard, Roy, Dubrûle, Rodrigue. Sans oublier la rue Fortier.

Bienvenue à la nouvelle famille Bouchard/Daigneault venue s’installer sur la rue Fortier!

 

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