Stephane Maestro, Échos Montréal, Montréal, mars 2015
Le maire de Montréal, qui revenait de Californie en octobre 2014, a dû être mis au courant que l’État souhaiterait bannir complètement l’usage des sacs de plastique à usage unique. La mesure entrerait en vigueur le 15 juin 2015. C’est le premier État américain à agir de la sorte. Ici au Québec, on ne sait plus quoi faire avec ces sacs, tellement ils s’amoncellent, souvent même pas recyclés. Voyez d’ailleurs ce qu’en dit le gouvernement du Québec. « Chaque année, près de deux milliards de sacs en plastique sont utilisés par les Québécois. C’est beaucoup ! Surtout sachant que ces sacs servent en moyenne 20 minutes et pourraient prendre au moins 100 ans avant de se dégrader dans l’environnement !
De grandes quantités de pétrole, une ressource non renouvelable, entrent dans la composition des sacs en plastique. Leur utilisation massive n’est pas sans conséquence pour les animaux et pour l’environnement! Facilement dispersés par le vent, ces sacs se retrouvent souvent dans les rues, les cours d’eau et les égouts. En plus de polluer le paysage, ils causent beaucoup de torts aux animaux, qui se prennent parfois dans ces sacs ou les avalent.
De plus, comme tous les déchets qui se retrouvent dans les dépotoirs québécois, les sacs en plastique non récupérés peuvent finir par contaminer le sol et, à long terme, la nappe phréatique. »
Moi je suis absolument d’accord avec la mesure prise par la Californie, dont le Québec pourrait s’inspirer. Du changement? C’est possible si on veut vraiment être de bonne volonté, quand on se dit sincèrement préoccupé pour le futur de la planète.
Tous ont à la bouche le souci de notre bonne vieille Terre. Mais tous nos gestes nous trahissent. Le discours est là, oui, mais il faut qu’il soit accompagné de gestes concrets.