La culture et le tourisme dans le HSF

Jean-Claude Vézina, Le Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton, le 25 février 2015

Rassemblées à la Vallée heureuse du Mont Élan, une trentaine de personnes de tous horizons ont mis en branle leurs méninges pour concevoir « une image qui nous ressemble et qui nous rassemble ». À la manière du phénix qui renaît de ses cendres, le comité touristique du Haut-Saint-François s'est joint à la Société d'aide au développement de la collectivité (SADC) pour penser un slogan et un logo inspirant qui identifieront le Haut-Saint-François, ses attraits, ses services, son histoire et sa diversité culturelle. Cet atelier répond aux objectifs de communication et de visibilité définis lors de la journée Regards vers le Haut, du 20 septembre dernier.

Divisés en trois groupes, les participants ont eu à concevoir quelques concepts, quelques idées pour développer une image « claire et unificatrice », qui représenterait le HSF. Tous ont été invités à mettre de côté les spécificités locales et les intérêts particuliers pour générer ce qui nous ressemble.

Trois représentations des attraits culturels et touristiques du territoire ont été avancées. Le sapin, suggéré par l'équipe de Lise Pratte, souligne les 4 saisons, son enracinement dans l'Histoire, sa projection vers le futur et sa ruralité. L'étoile, qui le coiffe à Noël, présente l'astronomie, un des moteurs du développement culturel, scientifique et touristique. Pour ne pas perdre le nord, l'étoile polaire guide tant de gens depuis l'aube de la civilisation !

Le cœur vibre. Il est chaud et rassurant. Il est l'âme d'un magnifique coin de pays à offrir au visiteur comme en a fait part Danielle Simard, directrice de la SADC. Ses complices, pour l'occasion, ont mentionné le passage dans la nature et la culture. Au sein du HSF, se trouve aussi la science. La région, verte de diversité, tend les bras pour accueillir les gens désireux de ressourcement, pour qui le bien-être signifie quelque chose. C'est le moment idéal d'y découvrir les beautés environnementales et la chaleur de ces gens.

La courtepointe pensée par l'équipe du porte-parole Marc Nault a frappé l'imaginaire des participants. Faite de pièces de tissus et de motifs divers, cette couverture traditionnelle est assemblée avec beaucoup de soins. On peut y coudre le sapin, le cœur et toutes les représentations possibles du HSF. Symbole d'artisanat, fait de culture, symbole d'écologisme par la récupération, elle témoigne des goûts des artisans et des artistes, de celles et ceux qui la confectionnent. On pourrait y greffer le trèfle pour l'Irlande, la rose pour l'Angleterre, le chardon pour l'Écosse, la fleur de lys pour la France et la plume ou l'arc pour les Abénakis. Plusieurs ont approuvé cette image. « On est d'abord courtepointe avant d'être une pièce de tissu unique », lance Daniel Audet.

Depuis peu, le comité touristique du HSF a dépoussiéré la charte pour relancer cette industrie profitable. L'intérêt des participants à la journée Regards vers le Haut en a confirmé le bien-fondé. Cet engouement était probant lors de l'atelier animé par Lisa Leblanc du Groupe Stratège. Les résultats de la réunion témoignent du désir de travailler ensemble en tenant compte de la diversité. On mise sur quelque chose de global pour y intégrer toutes les caractéristiques. On connaît notre territoire et on veut le faire découvrir. Ces propos résument les cogitations des personnes présentes.

Comme prochaine étape, il faudra définir l'image, le logo qui représenteront le plus fidèlement les fruits des discussions. L'atmosphère bon enfant confiante a plu. « Tout le monde s'est aligné vers le même but, j'étais heureuse de voir une telle concertation », soulignait Lyssa Paquette de la SADC.

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