Simon Bournival, photographe à ses heures

René Grenier, Le Stéphanois, Saint-Étienne-des-Grès, février 2015

Depuis le dimanche 4 janvier 2015, Simon Bournival, un Stéphanois d’origine, expose ses photos de voyage au Café du Marché, rue Principale. Comment en est-il arrivé à devenir photographe, lui qui se dit amateur, mais qui produit des photos de qualité supérieure?

Simon a fait ses premières études localement pour ensuite se diriger vers l’école des Petits Chanteurs de Trois-Rivières. Il s’inscrit à l’école Montfort pour son secondaire. C’est là qu’il rencontre un professeur, monsieur Robert Lemire qui lui apprend les rudiments de la photographie en noir et blanc. Il aménage une chambre noire pour le développement, chambre qu’il possède toujours, même si, aujourd’hui, elle n’est plus utilisée grâce au numérique. Il poursuivra ses études collégiales au CEGEP Limoilou et à Trois-Rivières.

 

Voyages à travers le monde

 

En 1999 et en 2000, il est engagé par l’archéologue Pierre Senay (UQTR) en tant que dessinateur sur son chantier de Carthage en Tunisie. En 2010, ce sera cinq semaines en Chine; puis, il décide de faire son voyage de rêves, un voyage que tous aimeraient vivre : il part six mois afin de visiter l’Asie du Sud-Est dont le Cambodge, le Laos et le Vietnam; il poursuivra son voyage en Indonésie, en Australie et finira par la France. Il prend environ 20 000 photos lors de ses déplacements.

Il obtient des contrats de travail ici et là, ce qui lui permettra de voyager entre-temps. Il visitera les cinq continents; il se déniche un travail au cinéma, tantôt à la régie, tantôt comme chauffeur, tantôt assistant aux décors; ce dernier poste lui permettra de pratiquer son métier d’infographe jusqu’en 2012.

 

Ses doublons

 

En 2014, il revient dans son patelin d’origine; il prend le temps de poursuivre un travail de recherche débuté à Paris. C’est au Musée d’Orsay qu’il fige devant un tableau avec un étrange sentiment de déjà-vu. Il retrouve dans ses dossiers une photo du Vietnam étrangement similaire. En effet, beaucoup de photos ont certaines ressemblances sans être identiques; ayant en mémoire ses milliers de photos, il cherchait le lien qui pourrait les relier l’une envers l’autre. C’est ce que vous découvrirez lors de votre visite à son exposition jusqu’au 31 janvier 2015.

 

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