Roxanne Campeau, mosaïste à sa manière

René Grenier, Le Stéphanois, Saint-Étienne-des-Grès, janvier 2015

Native d’Alexandria, Ontario, Roxane Campeau a habité surtout au Nouveau-Brunswick. Elle a fait des séjours à Montréal, en Colombie Britanique, à Ottawa et en Caroline du Nord. Elle est citoyenne de la MRC de Maskinongé depuis 2006, année de son début d’étude de la mosaïque. C’est une jeune dame qui aime le recyclage et qui se lance dans l’Art. L’année 2009 aura marqué ses débuts de production.

Elle étudie la base se laisse aller par la suite selon sa personnalité. Elle développe une technique personnelle afin de refléter son goût, son intérieur, son médium comme elle se plaît à dire. Elle essaie de reproduire des effets qui font éclater son univers, son rayonnement et son aspect poétique. Elle identifie chacune de ses pièces. Il y a très peu de cours de mosaïque au Québec.

Récupératrice dans l’âme, elle intègre des matériaux de plus en plus variés à son travail : miroirs, vieux boutons, verre, métal… Elle redonne vie aux assiettes brisées, aux couvercles jetés. Ses créations reflètent, qui elle est, elles sont emplies de soleil et de joie de vivre.

 

Reflets stéphanois

 

Plusieurs Stéphanois(es) bénéficient de ses talents comme enseignante. Roxane utilise l’aluminium, surtout les cannettes de liqueurs recyclées comme matériau principal pour le montage de ses œuvres. Elle trouve que c’est un métal facilement malléable, qu’il est lumineux et qu’il produit des reflets inattendus. Elle utilise tout ce qui lui tombe sous la main pour ses montages : clous, attaches de plastique, composants d’appareils électriques ou toute autre portion d’équipement qui allait être jeté.

Les Stéphanois(es) apprécieront certainement son travail artistique; ils pourront apprécier son imagination. Elle expose chez nous au Café du marché jusqu’au 4 janvier.

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