Christiane Dupont,
Journaldesvoisins.com,
Montréal, le 16 janvier 2015
Bien que ni le site Web du Ministère, ni celui du BAPE n’en aient fait mention mercredi matin, comme prévu, le BAPE a remis son rapport sur le projet de prolongement de l’autoroute 19, mercredi 14 janvier, sans tambour ni trompette (NDLR : sans communiqué, mais avec un « gazouillis » sur Twitter) au ministre David Heurtel.
La nouvelle nous a été confirmée par le porte-parole du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), Alexandre Corcoran-Tardif. « Nous avons remis le rapport au ministre, hier (14 janvier), et il dispose de 60 jours pour le rendre public », a précisé M. Corcoran-Tardif. Le ministre Heurtel pourrait également demander au BAPE de rendre le document public.
Parallèlement à cette étude conduite par les deux commissaires, Anne-Marie Parent, présidente, et Pierre André, ainsi que leur équipe, au cours de l’automne dernier, le ministre Heurtel devait faire faire une étude environnementale par son propre ministère. Le ministre fera ses recommandations au Cabinet.
On se souviendra que les audiences du BAPE sur le sujet ont réuni plusieurs groupes, élus, résidants et intervenants du quartier au collège Regina Assumpta, le 22 octobre dernier, la rencontre se terminant assez tard en soirée par la prestation mémorable de deux représentants de la Direction de la santé publique (DSP) de Montréal.
Où logent les élus?
Si les élues de Projet Montréal et de Vrai Changement pour Montréal ainsi que la députée d’Ahuntsic ont fait part de leurs inquiétudes par rapport au projet de prolongement de l’A-19, il n’en est pas de même pour les autres élus siégeant au conseil de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, ni pour la députée de Crémazie, Marie Montpetit.
Un appel logé au bureau de cette dernière cette semaine par une de nos collaboratrices afin de réaliser une entrevue avec la représentante de Crémazie à l’Assemblée nationale a d’abord reçu une réponse positive; toutefois, une heure avant l’entrevue, un porte-parole de Mme Montpetit, Joël Rousseau, a dû annuler l’entrevue, précisant que la députée de Crémazie ne commenterait pas le rapport avant qu’il soit rendu public.