Homme de confiance, homme de principes, homme de communauté

Jasmine Valiquette, Le Journal des citoyens, Prévost, décembre 2014

Gilles Broué est un jeune retraité, un homme très impliqué dans son milieu, il offre son temps et ses compétences au profit d’organismes qui lui tiennent à coeur. C’est un passionné de lecture et de tout ce qui instruit. Il a un grand intérêt pour la culture, le communautaire et la politique. Il croit à l’implication et à l’engagement pour le développement de son village, de sa ville, de son pays… et du monde. Il est un homme informé et avisé avec un bon esprit d’analyse sur les enjeux politiques. Homme de confiance, homme de principes, c’est un homme de communauté.

À l’âge adulte, en 1967, il débuta sur le marché du travail comme céramiste dans un atelier de Sainte-Adèle, par la suite il fut journalier dans une usine de fabrication de roulottes. Il a été comptable pour une firme de la région de 1972 à 1977, il produisait des rapports d’impôts pour les ouvriers. Il aimait les chiffres, c’était sa force. Son cheminement l’a amené jusqu’à la coopérative de travailleurs : la Société populaire Tricofil de 1977 à 1979 où il oeuvra comme adjoint à la direction des finances. Dans les années 80, il décrocha un poste de vérificateur à Revenu Canada.

Par la suite, il réussit à obtenir un poste aux finances pour le Service correctionnel du Canada qui l’amena jusqu’au poste de chef national de gestions des peines à Ottawa où il a terminé sa carrière après 28 ans de services.

 

Son parcours

 

Il est président de la Société nationale des Québécoises et Québécois des Laurentides, organisme qui a comme mandat de faire la promotion du français, de son histoire et de sa culture. Il est impliqué au sein de la Coopérative funéraire des Laurentides depuis trois années comme trésorier, puis comme président. Il croit à cette coopérative par et pour les gens d’ici.

Il est aussi trésorier de la gare de Prévost depuis plus de cinq ans. Son amour et son attachement pour les gares datent des années 80 où il a fait partie de l’équipe qui voulait conserver les gares dans les villages, pour leur histoire, pour leur architecture et pour le bien de la communauté… à l’époque on revendiquait «Sauvons nos gares ». Lorsqu’on lui en parle, on sent qu’il est fier d’avoir fait partie de ce groupe de sauvegarde et d’y avoir cru.

Aujourd’hui, il est engagé dans ce qu’il prônait. Il fait partie de la grande équipe de bénévoles de la gare. Les jeudis matins, il est à l’accueil pour les visiteurs, un endroit où il rencontre les gens des Laurentides, des cyclistes, des skieurs, des marcheurs… qui y font un arrêt et qui admirent les murs de la gare ornés des œuvres d’artistes de chez nous. La gare pour lui est un lieu communautaire, un endroit où il fait bon se rencontrer. Là où on a l’impression de faire partie de l’histoire de nos ancêtres qui attendaient le train sur le quai, soit qu’ils partaient, soit qu’ils revenaient d’un voyage ou simplement qui accueillaient leurs visiteurs…

Son parcours social, politique et communautaire en dit long sur ses intérêts et ses croyances. Il fut membre fondateur de la librairie communautaire du Cégep de Saint-Jérôme, de la garderie Tournesol et de l’école alternative La Fourmilière.

Souverainiste dans l’âme, en 1966, il milita pour le Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) lors de l’élection qui porta l’Union nationale et Daniel Johnson au pouvoir. De 1974 à 1984, il a été militant du Parti québécois et membre du comité organisateur pour le Parti lors de l’élection de 1976. Il fut membre du comité organisateur pour la première élection du Bloc québécois. Il fut militant et membre du Parti de la démocratie socialiste et de Québec Solidaire. Il est présentement membre du Nouveau parti démocratique.

Il est père de quatre enfants et grand-papa de quatre petits-enfants, Gilles est très fier de sa famille et de leur cheminement… Au rythme qu’il donne à sa vie, c’est difficile de le suivre pas à pas… ses amis croient à son implication et à son rôle de veilleur de grains. Ils sont confiants que Gilles mène avec doigté tous les défis qu’il se donne. On a que des louanges pour lui. On l’aime et on l’estime pour son savoir, son honnêteté et aussi parce qu’il est juste et bon.

 

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