Des œuvres d’art public présentes dans plusieurs milieux

Antoine Michel LeDoux, Le Sentier, Saint-Hippolyte, décembre 2014

Mesure gouvernementale, adoptée en 1961 par le gouvernement du Québec, elle consiste à allouer 1 % du budget de construction d’un bâtiment ou d’aménagement d’un site public. Les municipalités québécoises, petites ou grandes, doivent donc voir à consacrer dans la réalisation d’œuvres d’art précisément conçues pour s’harmoniser à l’architecture, aux espaces intérieurs ou extérieurs, à la vocation des lieux et au type d’usagers.

 

Patrimoine artistique québécois

 

La création artistique Entre les lignes de Marcel Saint-Pierre fait partie des nombreuses œuvres (sculptures, installations, peintures, estampes, photographies, tapisseries, verrières) qui, témoignent de la diversité d’expression des artistes québécois et constituent, dans tous les milieux, une part importante de notre patrimoine artistique.

Depuis 1961, plus de 3 000 œuvres nées de la Politique d’intégration des arts à l’architecture ont été réalisées dans des lieux publics du Québec.  D’autres œuvres enrichissent Saint-Hippolyte.

Le village peut s’enorgueillir de posséder deux autres œuvres issus du Programme d’intégration de l’art à l’architecture du gouvernement du Québec. La première, en 1985, a été créée par François Lauzon, lors du premier agrandissement de l’école Christ-Roi, devenant alors le Centre éducatif et communautaire des Hauteurs. À cette époque, les briques de la façade du mur extérieur du bâtiment montraient une murale dont le titre, La joute, présente des personnages qui pratiquent des sports. On peut toujours voir cette murale dans le corridor menant au gymnase. En 1996, lors du deuxième agrandissement du Centre, la cour extérieure s’est embellit d’une sculpture de Dominique Valade.

Placée sur un muret, au coin de l'entrée de l'école, l'œuvre symbolise la savante conquête des connaissances humaines, de la terre jusqu'au ciel.

 

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