Clémence Lord, L’Attisée, Saint-Jean-Port-Joli, décembre 2014
Pour une deuxième année consécutive, bénévoles, dames de compagnie et membres des comités de résidants œuvrant en hébergement dans la MRC de L'Islet étaient conviés au CLSC de Saint-Jean-Port-Joli le 27 octobre dernier, à une matinée de ressourcement et de reconnaissance.
En première partie, une conférence donnée par deux éducatrices spécialisées: Marie-Pier Miville oeuvrant à la maison d'hébergement de Sainte-Perpétue et Marylou Mercier de SaintEugène. Sous le thème la maladie d'Alzheimer et les autres troubles cognitifs, les conférencières reprenaient ceux abordés par Annie Loubier de la Maison Michel Sarrazin lors des trois récentes rencontres avec le personnel.
Même si ces troubles ne font pas partie en tant que tel du processus normal de vieillissement, il n'en demeure pas moins qu'ils ont affectés 747 000 canadiens en 2011. La maladie d'Alzheimer qui se caractérise par une dégénérescence des cellules du cerveau est la plus commune. Elle détériore la faculté de penser, la mémoire, l'humeur, les émotions et le comportement, amenant ainsi progressivement une incapacité à accomplir les activités normales de la vie quotidienne. Pour la famille, les proches, les aidants et les bénévoles, il est souvent difficile de comprendre le comportement des personnes atteintes.
Pour plus de détails concernant cette problématique, en visitant le site internet de la Société Alzheimer, vous trouverez une documentation à jour et fort utile pour compléter ces informations.
La deuxième partie de la rencontre était consacrée au volet reconnaissance des bénévoles. Les personnes honorées cette année sont: madame Ghislaine Gauvin pour Sainte-Perpétue, monsieur Pierre Caron pour Saint-Eugène et madame Angeline Gaudreault pour Saint-Jean-Port-Joli. Christine Pelletier, éducatrice spécialisée, leur à remis une gerbe de fleurs et un texte de remerciement.
Le tirage de 15 magnifiques calendriers 2015 représentant résidants, famille et personnel lors d'activités a été effectué de même que la remise de deux chèques-cadeaux d'un restaurant et deux potées fleuries
L'indifférence isole, prendre le temps « de donner de son temps », de tendre la main, peut contribuer à mettre une étincelle dans les yeux de la personne souffrante. Le bénévole apporte avec lui une part de la communauté extérieure qu'il peut partager avec l'autre. C'est dans tous ces petits gestes de bonne volonté, que le bénévole se sent utile … quand en plus il y a la reconnaissance du milieu, c'est tout cela qui fait le salaire du bénévole.