Éric Thériault, sculpteur lavalois

Jean-François Gerardin, Le Lavalois, Sainte-Brigitte-de-Laval, septembre 2014

Éric Thériault, sculpteur et ébéniste, est également professeur avec Pierre Pagé à leur École d’ébénisterie Artebois fondée en juillet 2006, une entreprise totalement vouée à la transmission des connaissances inhérentes à l’ébénisterie et aux disciplines qui lui sont connexes. Cette école offre ses cours au grand public et, depuis maintenant 8 ans, reçoit une clientèle variée qui ne dérougit pas.

Monsieur Thériault est né en Gaspésie en 1976. Aujourd’hui, nous avons cette perle rare chez nous, comme c’est le cas pour de nombreux artistes qui ont choisi de venir résider à Sainte-Brigitte-de-Laval, milieu calme, inspirant et propice à la création. Éric Thériault réside à Sainte-Brigitte-de-Laval, au coeur de la ville, avec son épouse Alexiane et leurs trois enfants : Mélia, 6 ans; Julielle, 5 ans, et le petit dernier, Esteban, âgé de 2 ans. À propos d’Alexianne, native de Paris, j’ai appris qu’elle faisait de la moto; férue des motos sport, elle rêve d’une Ducatti… Si Éric a une panne d’auto, il ne sera pas en peine… C’est également une sportive qui a pratiqué le volley-ball et le tennis. Cette maman préfère cependant les sports collectifs mais avec cette jeune marmaille, les moments se font plus rares pour les pratiquer.

 

Études et voyages

 

Après des études secondaires, il part un an à Berlin et y apprend l’allemand. À son retour, ne sachant toutoujours pas ce qu’il veut vraiment faire, Éric s’inscrit en sciences humaines. Il est doué et excelle, mais ses professeurs sont plutôt débobinés lorsqu’il leur annonce que ce n’est pas ce qu’il entrevoit comme avenir et qu’il choisit une autre orientation.

En 1997, il entame trois ans d’études techniques en ébénisterie artisanale, à l’Institut québécois d’ébénisterie (IQE). Après ces trois années, Eric continue sa formation en sculpture d’ornements et restauration, avec Jeannot Bélanger, à l’atelier du mobilier de Parcs Canada, à Québec. La sculpture d’ornements devient pour lui une seconde passion. 

 

La passion d’un artiste

 

Il va ainsi se rendre deux fois en France pour des apprentissages et des formations en ébénisterie et en sculpture d’ornements. Le premier séjour d’une année (2001-2002), se déroule dans un atelier de la région parisienne totalement dédié à la sculpture d’ornement. Parallèlement à cette formation, avec l’énergie et l’appétit qu’induit sa passion pour l’apprentissage, le voilà qui s’inscrit à des cours du soir à la célèbre École Boulle de Paris, à raison de 12 heures/semaine. Là, il se perfectionne en sculpture sur bois. Puis, à l’issue de cette année d’apprentissage, le voilà de retour à Québec.

Ensuite, il retourne en France en 2004, à Paris, où il travaille dans un atelier de fabrications de boiseries jusqu’en 2005. C’est là qu’il découvre les beaux placages à la machine. Bilan de l’ébéniste après ces deux séjours français Ces deux passages en France lui ont permis de découvrir maintes choses intéressantes, de «nourrir son imaginaire», comme il le dit, de développer une vision plus globale de son métier et de connaître plus à fond les différents styles et la sculpture d’ornements. Il profitera de ces deux périodes pour «courir les musées», comme d’autres courent les magasins. Sur place, il prend des notes et effectue, si possible des relevés. Des papiers d’introduction lui facilitent la tâche et plusieurs de ces musées ouvrent leurs portes gratuitement. À l’occasion,il lui arrive de dessiner sur place.

 

 

classé sous : Non classé