Une nouvelle paroisse dans la zone du Lac Saint-Pierre

François Beaudreau, L’annonceur, Pierreville, le 10 septembre

La démarche historique de réorganisation paroissiale de l'ensemble du diocèse de Nicolet a connu dernièrement son aboutissement, avec la création de la nouvelle paroisse qui porte le nom «Assomption-de-la-Vierge-Marie ». Pour marquer l'évènement, l'évêque de Nicolet, Mgr André Gazaille, a présidé une célébration eucharistique le dimanche 10 août dernier, à Sainte-Monique. « Il s'agit d'une ultime étape qui scelle enfin la réorganisation paroissiale de l'ensemble du diocèse de Nicolet. Celui-ci est passé, en moins de dix ans, de 85 à 26 paroisses, incluant la mission d'Odanak », note Jacinthe Lafrance du service des communications du diocèse de Nicolet.

Le nom de la nouvelle paroisse témoigne de l'implication de la communauté des sœurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge à l'éducation et à l'évangélisation, dans toute la grande région comprise sur ce territoire. Toutefois, les anciennes paroisses ainsi regroupées conservent l'usage de leur église respective et chacune d'elles garde son vocable d'origine.

La paroisse Assomption-de-la-Vierge-Marie regroupe les communautés de Saint-Antoine-de-Padoue à Baie-du-Febvre, Saint-Zéphirin-de-Courval, Sainte-Monique-de-Nicolet, Saint-Elphège et La Visitation-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie à La Visitation-de-Yamaska.

«Une nouvelle assemblée de fabrique a ensuite été élue par les paroissiens; présidée par M. Michel Lemire ; celle-ci compte des représentants des cinq communautés locales. Chacun de ses membres a accepté solennellement son nouveau mandat au cours de la célébration du 10 août dernier », ajoute Mme Lafrance.

 

Première paroisse

 

Lors de la célébration eucharistique, le curé Pierre Garceau a rappelé que la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue, à Baie-du- Febvre, avait été la première paroisse érigée sur le territoire du diocèse Nicolet, à partir d'une mission fondée en 1686 par les Récollets.

« Sous la responsabilité de l'évêque de Québec, celle-ci s'étend alors largement sur la rive sud du Saint-Laurent entre Montréal et Québec. Ce sont les missionnaires Récollets qui décident de placer la paroisse sous la protection de saint Antoine de Padoue, lors la première érection canonique de la paroisse en 1703 », souligne la responsable des communications.

 

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