Cinq questions à Denis Coderre

Sylvain-Claude Filion, L’Itinéraire, Montréal, le 15 juillet 2014

L’Itinéraire : C'est quoi l'été à Montréal pour un maire?

Denis Coderre : Ce sont festivals, cette magnifique proximité, les terrasses, la rencontre avec les gens.

 

L’Itinéraire : Prenez-vous des vacances?

Denis Coderre : Non, pendant l'été, moi je suis sur la route, ici, aux alentours, je jase avec les gens … Et quand tu aimes ce que tu fais, c’est des vacances ça, non?

 

L’Itinéraire : Qu'avez-vous à dire aux gens qui viennent de partout pour visiter Montréal?

Denis Coderre : Profitez d'une ville magnifique! C’est une des belles métropoles du monde, c'est la joie de vivre,  la diversité, la créativité. Il y a un buzz actuellement, les gens aiment Montréal, c'est une ville sécuritaire où le monde est accueillant. On sent qu'il y a ici une âme, une chaleur humaine. Par rapport au reste du monde, Montréal demeure une ville magnifique.

 

L’Itinéraire : Vous demeurez très populaire depuis votre élection, il y a neuf mois. Comment ressentez-vous ce phénomène?

Denis Coderre : J’essaie d'être moi-même, l'authenticité pour moi,c'est de demeurer proche des gens. J'aime dire ce que je pense, les gens savent à quoi s'attendre avec moi et je pense que quand je dis quelque chose, je le fais. Je crois que tes gens apprécient qu'on ait une administration qui prend des décisions, qui est capable de sortir de sa zone de confort. On n'est pas là juste pour administrer, mais aussi pour améliorer la qualité de vie des gens.

 

L’Itinéraire : Est-ce que le problème de l'itinérance demeure une de vos priorités?

Denis Coderre : Oui. C'est une question de dignité humaine. C'est être à l'affût pour s'assurer que tout le monde puisse être respecté. On veut trois choses : on va commencer à documenter l'itinérance avec un recensement dès septembre pour évaluer la situation réelle. Ensuite, j'ai rencontré la nouvelle ministre Lucie Charlebois et on va se concerter en vue du plan d'action pour la lutte à l'itinérance. Enfin, le but ultime de notre premier mandat, c'est la nouvelle loi de Montréal, qui va déterminer c'est quoi le statut de la ville et à l'intérieur de ce statut, on va pouvoir mettre nos efforts sur le développement social, l'itinérance, le logement, les mesures d'encadrement et l'intégration. Avec cette nouvelle réalité, on va être en mesure de jouer un rôle de premier plan pour aider les gens à s'en sortir.

 

classé sous : Non classé