André Marcoux, Le Sentier, Saint-Hippolyte, mai 2014
Le 13 avril, le pavillon Roger- Cabana a été l’hôte de la rencontre de 100 000 timbres, ainsi que de leurs propriétaires, pour leur dixième réunion annuelle d’échange. Une initiative originale du Club optimiste.
Pour Claude Normand, grand philatéliste s’il en est un, depuis une soixantaine d’années, ce rassemblement se veut une suite logique à l’activité de philatélie de l’école des Hauteurs du mercredi midi. Depuis 10 ans, ce dernier initie chaque année une trentaine de jeunes au loisir de la philatélie. Au début, les jeunes reçoivent un kit de départ avec 125 timbres, apprennent les techniques de base comme le décollage des timbres des enveloppes, la classification et la manipulation. Pour en arriver à l’entreposage correct et sécuritaire pour les générations futures.
Un échange enrichissant
Mais voilà! après le primaire, les contacts avec leurs mentors sont perdus et c’est à ce problème que supplée cette rencontre. On pense même en tenir 3 ou 4 par année. Les jeunes peuvent ainsi continuer à augmenter leur collection en échangeant leurs timbres en surnombre. La philatélie, c’est aussi l’apprentissage de la patience et de la négociation dans le respect de l’autre.
Le monde dans un album
Plusieurs jeunes ont une véritable piqûre pour ce loisir tel Maverick Marcil qui, après trois ans, en possède près de 7 000 du monde entier dans 12 albums. Certains collectionneurs ont même reçu la collection de leurs parents et grands-parents. D’autres reçoivent des timbres du monde entier de leurs grands-parents lorsque ceux-ci voyagent. Selon leur rareté et leur âge, certains timbres prennent beaucoup de valeur ce qui ajoute un côté investissement à leur loisir. En conclusion, la philatélie, c’est beaucoup plus qu’un album et des timbres. C’est une belle leçon de vraie vie!