Festival junior de la galette

André Chrétien, Le Pont de Palmarolle, avril 2014

Il y a bien 25 ans de cela, au Foyer Mgr Halde, les grands-mères tenaient une activité fort populaire à l’époque : le Festival de la galette. Eh bien! le 27 février dernier, il semble que la relève se prépare puisque, au Pavillon de Palmarolle, on a fait revivre une expérience similaire à tous les élèves, de la maternelle à la sixième année. On leur a fait fabriquer des galettes à la mélasse.

Cette activité s’inscrivait dans un programme nommé : Action santé Abitibi-Ouest dirigé par madame Noémie Rousseau et intitulée « Atelier cinq épices » qui a pour but de donner aux jeunes de saines habitudes de vie. En quoi le fait de fabriquer des galettes donnera de saines habitudes de vie et quelle pertinence y a-t-il à offrir cette activité dans une école? Il faut y avoir assisté pour répondre à ces questions, ce dont j’ai eu le privilège, car on avait invité le Journal Le Pont de Palmarolle à couvrir l’événement. Disons d’abord que le but principal n’est pas « culinaire », il est surtout éducatif dans tous les sens du terme, car laissez-moi vous dire que le résultat matériel, la galette, ne rivalise pas avec les recettes du Cercle de fermières qui sont publiées chaque mois dans notre journal municipal.

Bien sûr l’un des premiers objectifs est de montrer au jeune que la cuisine est à la portée de tous et que tous peuvent, avec un peu de bonne volonté, s’y adonner. D’abord, on doit développer sa capacité d’écouter et de retenir des consignes précises. On sera appelé ensuite à lire la démarche et la recette à suivre pour atteindre le résultat final. On apprendra également à travailler en équipe où chacun tiendra un rôle qui lui aura été assigné par l’animatrice. Il faudra aussi respecter les quantités, les doser précisément avec des instruments mis à sa disposition, tenir compte du temps de cuisson et régler le four en conséquence. On devra aussi s’assurer de la propreté des ustensiles et du plan de travail. L’animatrice profitera du temps de cuisson des galettes pour donner une foule de renseignements sur la cuisine traditionnelle du Québec, sous forme d’enseignement interactif, les enfants poseront des questions et même apporteront des anecdotes, ce qui créera de la vie et de l’intérêt… le journaliste du Pont a lui aussi acquis de nouvelles connaissances, entre autres, d’où vient la cannelle, que le gingembre se râpe mieux quand il est congelé, etc.

Il est important de souligner la présence de nombreux parents venus accompagner leurs enfants et participer à l’activité, on les avait invités à participer, mais il leur était interdit  « d’exécuter » à la place des enfants. Plusieurs étant au travail, ne pouvant être présents, avaient délégué leur rôle aux grands-parents, j’ai même rencontré une « matante » qui accompagnait sa petite nièce, cette dernière semblait en être ravie.

Quel plaisir pour un chroniqueur de journal d’avoir la chance d’assister à un tel événement, voir tous ces beaux enfants attentifs et fébriles en train de « mettre la main à la pâte »! Inutile de vous dire que la participation du personnel enseignant est indispensable à la réussite d’une telle organisation et, comme toujours, ce dernier était là avec sa bonne humeur contagieuse.

 

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