Stéfanie Trahan, Ensemble pour bâtir, Évain, avril 2014
Du 27 février au 1er mars dernier se tenait à La Sarre la 7e édition du Festival des Langues sales. Cet incontournable en Abitibi-Ouest a fait sa marque dans le paysage témiscabitibien entre autres grâce à son célèbre concours de bitchage de village. Cette année, l’événement était de retour avec la participation de 5 représentants de différents villages de l’Abitibi-Témiscamingue : Gallichan, Dubuisson, St-Marc-de-Figuery, Ville-Marie et Évain.
Eh oui ! Évain avait une fière représentante, madame Mélanie Nadeau. Malgré que le concours ait été remporté par Monsieur Gallichan, nous avons décidé de mettre sous les projecteurs cette jeune femme colorée. Mélanie Nadeau est reconnue depuis longtemps dans le milieu culturel régional. Elle est entre autres la présidente et la co-fondatrice de la troupe de théâtre Brin d’folie. De plus, elle joue avec talent la comédie et elle fait l’animation du Festival international du cinéma de l’Abitibi-Témiscamingue et du Téléthon de La Ressource. Donc, elle était une ambassadrice toute désignée pour participer à ce concours de bitchage de village.
L’événement qui s’est déroulé samedi le 1er mars a exigé, pour les concurrents, une certaine recherche et préparation, comme nous l’a bien expliqué Mélanie Nadeau. « Nous devions débattre et vendre notre salade. Il y avait 3 grands thèmes : l’environnement, l’économie et le social. Après, il y avait des questions punch. Chacun des candidats devait aussi trouver une devise. La mienne était un jeu de mots : Rien ne sert de courir, mieux vaut partir à Lors de sa performance, Mélanie s’est inspirée d’emblèmes tels que le fameux éléphant du parc Victor, l’immense croix en métal mais aussi de personnalités marquantes, comme Joseph Guiho.
« J’avais aussi plein d’accessoires avec l’emblème du village. D’ailleurs, j’en profite pour remercier Maryse Rocheleau qui m’a prêté ces différents accessoires. » Malgré toute la détermination et la préparation de notre représentante, Mélanie n’a pas remporté le concours. Elle a tout de même aimé l’expérience car celle-ci lui a permis de sortir de sa zone de confort.et vingt. »