Denyse Tremblay, Regards, Sherbrooke, mars 2014
En tant que famille Parent-Secours, Mme Poulin, ses filles Arianne et Maude, ainsi que son conjoint Rémi Pomerleau, accueillent tous ceux qui ont besoin d’aide. Johanne Poulin n’a jamais baissé les bras. Jeune, elle a suivi des cours de workout et elle a fait partie d’une équipe de soccer durant dix ans. Durant huit ans, elle a pratiqué le patin artistique. Plus tard, elle fit un baccalauréat en psychoéducation à l’Université de Sherbrooke. N’ayant pas peur de s’impliquer comme bénévole, elle œuvre au sein du conseil d’établissement de l’école primaire Jean XXIII. Depuis huit ans, elle travaille à la bibliothèque de la même école. Elle est aussi impliquée auprès de la Fondation de l’école de La Montée et à l’école internationale du Phare, sur le comité de parents PEI. Ayant le vent dans les voiles, en 1994, elle fait un voyage humanitaire au Nicaragua. Présentement, elle travaille comme remplaçante au service de garde de l’école Jean XXIII, tâche qu’elle partage avec madame Rita Jalbert.
Je lui ai demandé pourquoi avoir choisi Parents-Secours, maintenant? — « Et bien, j’ai une amie, Nicole Lévesque, qui est policière à Sherbrooke, et qui cherchait des personnes pour ce comité. Alors, j’ai accepté! » Parlez-moi un peu de Parents-Secours pour ceux qui voudraient s’inscrire. — « Ce n’est pas compliqué, aucune exigence spécifique n’est requise. Après vérification de votre identité par le comité, il suffit de mettre la pancarte Parents-Secours bien à la vue dans votre fenêtre, et être présent à la maison. Quand vous n’y êtes pas, vous enlever la pancarte. » Qui peut cogner à votre porte? — « Tout le monde, peu importe l’âge. Cela peut être un enfant, un adolescent et même un aîné ayant besoin d’aide, qui est blessé, qui est perdu ou pour toute autre raison. » Vous dites que les aînés peuvent aller chercher de l’aide lorsqu’ils voient cette pancarte? — « Bien sûr! Depuis 2 ans, Parents-Secours du Québec, dont le siège social est situé à Trois-Rivières, a ajouté ce volet pour les aînés. Récemment, on a distribué des jeux de cartes portant le logo de Parents-Secours, entre autres, à Sarcovie. On en a remis aussi au C.A.R.A.G.S. et dans des résidences de personnes âgées autonomes. On possède même un kiosque afin d’expliquer le pourquoi du jeu de cartes et sensibiliser les gens.»
Quelle bonne idée d’inclure les personnes âgées. Vos filles doivent être fières de vous? — «Oui, et ça leur donne le goût de s’impliquer aussi. Par exemple, ma fille Maude a fait un voyage humanitaire à Cuba, le 22 février, avec l’école internationale du Phare. Comme dit le dicton : telle mère, telle fille! » Vous prenez du temps pour vous? — « Oui, depuis 15 ans, durant l’été, nous faisons du camping en famille. J’aime aussi aller voir mes filles lors de leur tournoi de volleyball, bien que ne sois pas très sportive. » Vous voulez dire un message aux gens concernant Parents-Secours? — « On a besoin de personnes qui veulent devenir foyer refuge. Certaines personnes me disent qu’elles ne peuvent pas, car elles travaillent. Cela n’a rien à voir, vous mettez la pancarte quand vous êtes là, et cela peut venir en aide à quelqu’un qui en a besoin, voire lui sauver la vie! Je me permets de donner ce slogan « Mets ta pancarte quand tu es là! »