Forum économique «En affaires sans frontières»

Sylvie Dupont, Contact, Témiscaming, le 5 mars 2014

Tenu les 21 et 22 février à l'école Rivière-des-Quinze de Notre-Dame-du-Nord, le premier forum économique du Témiscamingue s'est avéré une réussite sur toute la ligne. Organisé par les gens d'affaires et la Société de développement du Témiscamingue, le forum «En affaires sans frontières» avait pour but de rassembler des gens d'affaires de l'Abitibi, du Nord-Est Ontarien et du Témiscamingue. Afin d'en symboliser la mission de réseautage, les organisateurs ont pu compter sur l'appui de trois présidents d'honneur: Claude Gagnon de l'entreprise Gadi Électrique du Témiscamingue, Pierre Bélanger de VR Earlton en Ontario, et Guillaume Marquis de Métal Marquis, une entreprise de l'Abitibi.

Nadia Bellehumeur, membre du comité organisateur et coordonnatrice en planification stratégique à la SDT, est plus que satisfaite de la participation des gens d'affaires d'autant plus que la mauvaise température s'était mise de la partie: «Nous avons eu 200 participants au souper-conférence du vendredi soir. La conférence avec le dragon a été extraordinaire et je pense qu'il a «shaké» les entrepreneurs. Le lendemain, nous avons eu 165 participants aux activités organisées pour tisser des liens entre les entrepreneurs des trois régions».

Le conférencier invité n'était nul autre que François Lambert de l'équipe des «dragons», une émission diffusée à Radio-Canada. Homme d'affaires aguerri, il a fait fortune avec les centres d'appel. Mélanie Gagnon, administratrice et planificatrice chez Champoux Électrique de Témiscaming, assistait au souper-conférence.

Elle affirme l'avoir bien aimé même si elle trouve que certaines choses ne s'appliquaient pas vraiment à la réalité de notre région: «La conférence racontait l'histoire de son parcours professionnel tout en prodiguant des conseils judicieux. Plusieurs points m'ont marquée lors de son discours. Par exemple, que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et que, pour réussir, il faut travailler fort. Qu'avoir une entreprise, c'est un mode de vie, pas un emploi. Qu'il y a des risques à prendre et qu'il faut aller de l'avant lorsque les opportunités se présentent sans trop tarder. Et finalement, qu'il faut vivre avec nos décisions, il est possible qu'on fasse des erreurs mais l'important c'est de ne pas les répéter».

Pour sa part, Claude Brisson a participé aux activités de «speed dating» et de «matchmaking» du samedi, lui qui portait deux chapeaux lors de ce forum. Il faisait partie du comité organisateur mais il y était aussi à titre de représentant de la minière Matamec Explorations : «J’étais à la Table 1 où l'on a discuté au défi du recrutement. J'ai beaucoup aimé l'expérience que Mme Isabelle Leblanc, propriétaire de six restaurants McDo en Abitibi, a partagé avec nous. Elle avait beaucoup de problèmes de recrutement et de rétention de personnel qu'elle a réglés en embauchant des travailleurs de l'étranger».

L'activité de «speed dating» d'environ une minute visait à casser la glace entre les participants. Pour ce qui est du «matchmaking», il leur permettait de rencontrer une personne de leur choix pendant une vingtaine de minutes: ,d'ai demandé à rencontrer quelqu'un de chez Métal Marquis parce que leur entreprise fournit des équipements aux compagnies minières. Mais c'était très intéressant d'avoir accès à autant de gens d'affaires dans un même lieu. Il y a des compagnies dont on ne connaissait même pas l'existence et avec qui nous pourrions faire des affaires», a indiqué M. Brisson.

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