Pierre Beaulieu, Le Montbeillard en bref, janvier 2014
François Ruph nait à Toulouse en France en 1944. Il a deux ans quand sa famille s'installe en Algérie pour y vivre pendant cinq ans. De retour en France, il poursuit ses études primaires à Bordeaux et ses études secondaires à Lyon. Plus tard, il complète à l'Université de Lyon des études de maîtrise en psychologie.
Au moment où il devrait envisager d'entreprendre son service militaire, il opte pour la coopération à titre d'enseignant au Québec. C'est ainsi, à l'automne 1969, qu'il se retrouve professeur de psychologie au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, un poste qu'il occupera jusqu'à sa démission trois ans plus tard. Suit alors, pendant plusieurs années, une vie d'artiste consacrée à la peinture, à la photographie et au journalisme quand ce n'est pas à des ciné-conférences visant à faire mieux connaître le Québec en France.
En 1986, on lui offre une charge de cours à l'Université du Québec en Abitibi- Témiscamingue (UQAT). Il effectue alors un retour à l'enseignement qui se confirmera, en 1991, quand cette même institution lui propose un poste de professeur. En 1999, il obtient un doctorat en psychopédagogie de l'Université de Montréal. De 1986 à 2009, il aura enseigné à l'UQAT tour à tour en arts visuels, en psychologie, en communication, en éducation et en multimédia. En 2009, il prend sa retraite, une retraite au cours de laquelle il poursuit des activités de recherche d'étudiants à la maîtrise en éducation les trois premières années et d'encadrement. Aujourd'hui, il maintient un lien avec l'université puisqu'il remplit, à l'occasion, des contrats d'évaluation de professeurs.
Ces quelques engagements lui laissent amplement de loisirs pour s'occuper d'aménagement paysager et d'entretien de plantations sur sa propriété du rang Rochon qu'il partage avec sa compagne, Louise Bédard. Tous les deux peuvent maintenant consacrer plus de temps aux nombreux petits-enfants et s'impliquer dans divers projets comme, par exemple, la relance d'un vieux projet de photoroman qui risquait, autrement, de sombrer dans l'oubli.