L’ADAQ à Sucre d’Orge d’Antan

Jean-Claude Vézina, Le Haut-Saint-François, le 29 janvier 2014

Occupée à produire ses sucres d'orge et ses fondants, Lyna De Grâce ne s'émeut pas outre mesure du prix pour petites et moyennes entreprises qu'elle a gagné récemment. Elle confie à son mari André la responsabilité d'en parler. L'Association des détaillants en alimentation du Québec le lui a remis pour la qualité de son produit et les efforts investis dans la mise en marché. « Il connaît ça aussi bien que moi », lance-t-elle avant de se replonger dans son travail.

Heureux de cette reconnaissance, M. De Grâce se fait un plaisir de résumer les étapes qui ont mené à l'obtention de ce prix. Depuis quelque temps déjà, le Bonisoir Halte Fleurimont vendait des bonbons préparés par Mme De Grâce. La visibilité du produit laissait à désirer. Avec la permission de Michel Paré, du Groupe Paré, le gérant du commerce, Joël McPherson et la confiseuse ont travaillé sur un concept de mise en marché plus efficace. La somme de ce travail lui a valu ce prix prestigieux remis à la petite entreprise Sucre d'orge d'antan.

Mme De Grâce, formée par des religieuses lorsqu'elle étudiait, y a appris la fabrication des sucres d'orge. Forte de cette connaissance, elle en a profité tout au début pour en vendre afin de financer des activités parascolaires. En 1998, elle fondait sa confiserie. Aujourd'hui, elle produit de façon artisanale, 4 000 bonbons par semaine qui se déclinent en sucre d'orge aux couleurs variées et aux formes correspondant à des thèmes festifs comme Noël, Halloween et bien d'autres.  S'ajoutent les fondants au caramel et au chocolat noir. Ses principaux acheteurs sont installés à Montréal, Québec et Ottawa. Elle en distribue dans les festivals et les fêtes foraines. Elle vise aussi à améliorer sa participation dans le marché estrien.

M. McPherson explique qu'avec la confiseuse, ils ont travaillé pour trouver le meuble qui conviendrait le mieux pour présenter les sucres d'orge et les fondants. Appuyé d'une affiche percutante, le présentoir met en évidence 4 jarres remplies à ras bord de sucreries tout en contenant une réserve de ces «douceurs» laissant présager l'abondance. Les ventes ont immédiatement monté. « Le présentoir a permis de tripler les ventes, ça a été un bon impact », reconnaît le gérant. Pour sa part, Mme De Grâce n'a pas l'intention d'arrêter sa production. Au contraire, elle lance que « ce n'est pas parce qu'on est petit qu'on rêve pas grand. »
 

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