Le cowboy de Saint-Élie

Véronique Bouchard, L’Info, Saint-Élie, novembre 2013

Il y a des loisirs qui, à mes yeux, sortent de l’ordinaire. Tellement que si je n’avais pas rencontré M. Paré cet été, je ne croirais pas encore que les cowboys existent pour vrai! D’accord, j’exagère un peu. Mais à peine. Parce que pour moi, les compétitions à cheval se passent généralement dans les films. Et là, de me retrouver devant un cavalier connu et reconnu dans le monde du « horse show », me propulse dans une réalité fascinante. Celle de M. Robert Paré, dit Bob pour les copains!

Originaire de St-Camille, Robert monte à cheval depuis l’âge de 5 ans. Son père était un amateur de chevaux et quand ce dernier a acheté ses premiers pour en faire l’élevage, Robert a commencé à « rider ». Puis, après leur déménagement à Saint-Élie, ils ont commencé à se promener un peu partout pour faire de la compétition. Cette année, c’est déjà 50 ans de passion que Robert célèbre avec son monde! Et ça fait autant d’années qu’il cultive la patience. En effet, pour dresser un cheval et avoir des chances de gagner, il faut compter au moins trois ans. Les disciplines que M. Paré affectionnent le plus sont les courses de barils et les courses à relais. D’ailleurs, il a remporté plusieurs compétitions au fil des ans. Au point tel qu’il a déjà jeté plusieurs boîtes de rubans et médailles!

Pour Robert, il n’y a pas que le cavalier qui compte pour remporter la victoire. En effet, le cheval y fait pour beaucoup. C’est un travail d’équipe qui se pratique à tous les jours et c’est un sport très exigeant. Parfois même dangereux. Malgré tout, on voit bien que cette passion est l’histoire d’une vie pour M. Paré. Encore en forme, il continue de faire des courses et il lui arrive même de défier la nouvelle génération, soit les enfants de ses anciens compétiteurs! Oui, toutes ces années d’expérience trahissent un peu son âge mais Robert demeure jeune de coeur et il en est bien fier.

Ainsi, même s’il « ride » pour gagner, il n’y a pas que le trophée qui le stimule à passer autant de journées en compétitions. Il y a la gang,les retrouvailles et le plaisir de faire partie de ce monde.

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