Louise Leboeuf, Le P’tit Journal de Malartic, le 23 octobre 2013
Mercredi, le 16 octobre dernier, les élèves du Tremplin de Malartic ont participé à la grande mobilisation Debout contre la pauvreté. Chapeautée par Oxfam Québec et le club 2/3, Debout contre la pauvreté est une mobilisation mondiale qui vise à sensibiliser les jeunes à la pauvreté dans le monde et à manifester contre cette injustice qui prive plus de 783 millions de personnes de l'accès à l'eau potable. Le thème cette année de la journée mondiale de l'alimentation: Cultivons la terre, la vie, le monde.
À 11h30, tous les élèves du Tremplin sont sortis en groupe placés pour former le mot debout. La présidente du comité de la graduation, Claudia Allarie, a lu la déclaration Debout pour une soif de justice. Elle fait mention qu'une personne sur neuf n'a pas accès à l'eau potable et que cette réalité affecte plus de 100 millions d'enfants à travers le monde dont particulièrement 60% de filles. Il est demandé aux gouvernements de redoubler d'efforts pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies. Elle poursuit en mentionnant que 40 pays organisent des actions inspirantes pour exiger une justice alimentaire. « Que le monde entier sache qu'à l'école Le Tremplin nous passons à l'action pour que tout le monde puisse avoir accès à de l'eau potable et des services d'assainissement améliorés, et ce, partout!»
La députée d'Abitibi-est, Élizabeth Larouche s'est adressée aux élèves se disant touchée par leur mobilisation et leur sensibilité à l'équité sur la terre.
L'animateur à la vie communautaire, Jacques Saucier, a également rappelé aux élèves que la pauvreté prend plusieurs visages et qu'elle peut se cacher tout près de chez-nous. À Malartic, la Ruche, l'organisme en sécurité alimentaire, remet 80 bons d'épicerie à chaque semaine aux familles dans le besoin. « Dans un mois, la campagne des paniers de Noël va commencer. Je vous prie d'être généreux», ajoute-t-il. Une citation: « Nous avons fait de grands pas pour la réduction de la pauvreté, mais avec près d’un cinquième de la population mondiale encore en dessous du seuil de pauvreté, ce n’est pas assez », a estimé Kaushik Basu, premier vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale.