Jean-Pierre Fabien, Le Sentier, Saint-Hippolyte, octobre 2013
Le lien avec Saint-Hippolyte remonte à la jeunesse de Nicole. Elle habitait Ville Saint- Laurent, plus précisément la paroisse de Saint-Hippolyte! C’est en 1981 que Nicole aménage à Saint-Hippolyte, la municipalité, et ce, au lac de l’Achigan.
Bénévole depuis 1984
Comme plusieurs parmi nous, elle a vu apparaître le premier numéro du journal communautaire en mars 1983. Elle a été intriguée par les points d’interrogation tout en haut de la une. C’est que le journal n’avait pas encore trouvé son nom. C’est en novembre 1984 qu’elle décide d’y investir son temps à titre de graphiste. C’est donc elle qui planifiait la mise en page. À ce moment, le journal qui s’appelle maintenant Le Sentier, n’avait que quatre pages. Une anecdote que Nicole aime raconter est qu’elle a acheté sa maison du lac du Pin rouge d’une certaine Mary Press en 1989. Comme si tout était prédit d’avance qu’elle s’occuperait de presse écrite.
Le premier journal
À la fin des années 80, Nicole a pensé quitter son engagement au Sentier. Lorsque ce fut su, Rosaire Sénécal, directeur-général de la Municipalité, l’a convoquée. C’est à partir de ce moment qu’elle a commencé à toucher une compensation financière pour le travail qu’elle faisait religieusement tous les mois. Une des fiertés de Nicole, c’est de mentionner que Le Sentier fut le premier journal communautaire au Québec qui devint entièrement informatisé. Nicole travaillait alors avec une plateforme MacIntosh. Nous étions alors en 1990. Pour Nicole, Le Sentier est devenu son pain quotidien. Ce mensuel fut une référence pour tant de monde. Pour elle, cela signifie son attachement à sa municipalité et aux personnes qui y vivent. Pour son souhait d’avenir, elle aimerait beaucoup que l’on puisse développer, à partir de notre journal, une nouvelle qui avait été annoncée le mois précédent. Il serait alors possible de faire des liens accessibles par Internet afin d’assurer un meilleur suivi.
Une équipe comme une famille
Ce qui fascine Nicole, c’est que le journal ne cesse de progresser. Lorsqu’elle rencontre l’équipe du journal, elle se sent comme en famille et a toujours le goût et le désir d’améliorer ce qui va déjà très bien. Le Sentier est aussi un journal qui est porteur de belles nouvelles et qui est apolitique.
Souvenir du secondaire
Nicole a terminé l’entrevue en me parlant de son prof de français du secondaire, Nicole Rivet, une personne qui l’a marquée. En la revoyant récemment, sa prof lui a dit : «Tu dois être aujourd’hui en écriture, n’est-ce pas?» En fait, Nicole est une touche-à-tout qui adore faire écrire les gens autour d’elle. Elle est animée d’une curiosité et d’une vivacité sans cesse renouvelée. Elle veut le bien de sa communauté, et cela se sent lorsqu’on la côtoie. Merci pour tout le travail accompli et puissions-nous te garder encore de nombreuses années avec nous!