Festival du cinéma d’ici à Prévost : Un festival à l’image d’ici

Charlie Bourdeau, Le Journal des citoyens, Prévost, le 19 septembre 2013

Quoi de mieux qu’un festival du cinéma, en plein coeur de Prévost, pour célébrer le talent des cinéastes d’ici ? Du 6 au 8 septembre derniers, une dizaine de projections pour tous les goûts ont eu lieu à la salle Saint-François-Xavier dans le cadre du Festival du cinéma d’ici à Prévost (FCIP). Organisé par les membres du Ciné-Club de Prévost qui fête ses 20 ans, l’événement a été un beau moment de rencontres et de découvertes.

Bière et hors-d’oeuvre ont fait le bonheur de tous lors du cocktail d’ouverture du festival. Chloé Robichaud, réalisatrice du long métrage Sarah préfère la course, n’a pu s’empêcher de cacher son enthousiasme à être la représentante des cinéastes québécois au FCIP. «Des festivals comme celui-ci sont d’une grande importance puisqu’il est difficile pour les films québécois de faire leur place sur nos écrans. C’est donc avec un immense plaisir que j’ai accepté d’être la porte-parole de la première édition du Festival du cinéma d’ici à Prévost et de soutenir la mission culturelle de cet événement », a-t-elle confié.

Âgée de seulement 25 ans, la réalisatrice a vu son premier long-métrage se classer à plus de 20 festivals à l’international, dont celui de Cannes.

Sarah préfère la course a laissé son empreinte dans l’imaginaire des 150 spectateurs présents lors de la projection d’ouverture du festival. L’approche du personnage marginal de Sarah a suscité quelques questionnements chez le public : pourquoi la course à pied comme thème principal ? En fait, la jeune réalisatrice a choisi la métaphore de la course pour représenter les sacrifices et les efforts d’une jeune femme comme celui d’une athlète pour atteindre son but. «Tout cela est très réfléchi », a souligné Chloé Robichaud, «mon film est un éloge à la marginalité qui valorise les différences et qui nous plonge dans la grande recherche du soi-même. »

Le Festival du cinéma d’ici à Prévost a été un franc succès, autant pour les adultes que pour les enfants. Des ateliers d’ombre et de lumière ainsi que des projections pour la jeunesse ont bien occupé leur fin de semaine. « J'ai trouvé les activités pour les jeunes très amusantes et j’ai déjà hâte à l’an prochain pour une deuxième édition. Le festival m’a donné le goût de faire partie du Ciné-club. », a partagé Daphné Germain, jeune fille passionnée de cinéma et ayant participé au camp de jour Prévost dans ta caméra, organisé par la coordonnatrice du festival, Julie Corbeil.
 

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