L’épopée d’Yvette

Diane Gaudet Bergeron, Ensemble pour bâtir, Rouyn-Noranda, septembre 2013

C’est lors d’une rencontre où l’esprit de famille régnait, que j’ai pu rencontrer Sophie Benoit, fille de Claude Benoit et petite-fille de Yvette Leblanc Benoit, accompagnée de Jonathan que j’en ai su d’avantage sur L’épopée d’Yvette. Je voulais en savoir plus, en apprendre davantage sur le but de cette aventure. « D’où t’est venue l’idée d’écrire un livre sur ta grand-mère ? »

« En fait, c’est mon cousin Jonathan, qui a eu cette idée. » Selon celui-ci, il ne voulait pas voir partir ses grands-parents sans que leur histoire soit connue par les cousins et cousines et voulait conserver ces anecdotes pour les générations futures. Sophie nous mentionne que ce livre n’est pas seulement l’histoire d’Yvette mais bien l’histoire d’Évain, de sa colonisation.

« Nous tenions à préserver l’histoire familiale de l’oubli, » de me dire d’un commun accord Sophie et Jonathan. Ayant devant moi les trois auteurs de cette épopée, j’ai voulu savoir comment madame Benoit à l’âge de 86 ans pouvait se remémorer tous ces souvenirs. « C’est en parlant que l’histoire revient, que les souvenirs reprennent vie ».

85 livres furent imprimés afin que les intéressés puissent s’en procurer un alors que quelques uns seront conservés pour les archives. C’est aux dires de Sophie, une biographie privée. Selon elle, dans un monde idéal, toutes les familles devraient avoir ce genre de livre de référence et même les entreprises afin de conserver un historique pour les générations à venir. Je vous propose ici deux courts extraits de ce livre.

Mme Denise Tremblay était à ce moment, directrice à l’école d’Évain. « J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer… Votre fils et ses amis ont eu un accident de voiture et ils sont à l’hôpital. Le passager d’en avant est mort. Henri Brisson, Michel Sirard et Raymond Benoit voyageaient tous les matins avec Léo Labrecque et ils ont frappé le derrière d’un autobus… »

Jonathan mentionne que pour lui, ce récit lui a fait connaître davantage son grand-père. La phrase qui lui parle le plus dans ce livre c’est : « Quand mon mari ne parle pas, c’est qu’il a le cœur gros. »

 

Le lancement

 

Madame Benoit a beaucoup apprécié le lancement de cet ouvrage. Elle a aimé l’animation qu’a fait sa Sophie et le fait de pouvoir y rencontrer ses amies et amis. Il y avait d’ailleurs autant d’amis des enfants et des petits-enfants que des amis d’Yvette et de Maurice. Ce qui frappa l’imagination de Sophie, puisque celle-ci me mentionna qu’elle fut surprise de constater, en écrivant, la similitude entre les anniversaires de naissance ou de décès à travers les générations. C’est fascinant! C’est également aussi extraordinaire de voir que de ses amis sont les enfants des amis de ses grands-parents. Comme si tout ceci avait un lien…

 

Qui est donc Sophie ?

 

Cette jeune dame de 31 ans, travaille de façon contractuelle à faire de la correction en terminant un mémoire en littérature, en plus de faire des contrats de remplacement en enseignement. Elle se dit disponible pour aider des gens qui voudraient, tout comme elle, immortaliser leur histoire.     

Quant à Jonathan, il est propriétaire du bureau des Réclamations du Nord-Ouest en plus d’être très artiste et un bon sportif, selon les dires de sa cousine Sophie. Cet entretien s’est déroulé avec gaieté, dans un esprit de famille. C’est donc dire que c’est une histoire de famille sur toute la ligne.

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