Grand nettoyage d’été au parc de la Merci et à l’Île Perry

Christiane Dupont, Journaldesvoisins.com, Montréal, le 2 août 2013

Mercredi, une vingtaine de citoyens ont répondu "présents" à l’appel lancé par l’organisme de sensibilisation environnementale Ville en vert / éco-quartier Ahuntsic-Cartierville, et se sont succédés tout l’après-midi pour participer à la grande corvée de nettoyage du parc de la Merci et à l’île Perry.

Geneviève, Lara, Neila et Sabrina, âgées dans la vingtaine, travaillent toutes les quatre pour l’été à Ville en vert / éco-quartier Ahuntsic-Cartierville, où elles ont intégré la patrouille de sensibilisation environnementale. Ce sont elles qui se sont occupées d’organiser et de coordonner la corvée de nettoyage du parc de la Merci et à l’Île Perry.

 

Emploi d'été, mais…

 

Si elles ont choisi ce travail comme emploi d'été, ce n’est pas juste pour se faire un peu d’argent, mais c’est surtout parce qu’elles sont sensibles à leur environnement, et qu’elles croient réellement aux actions menées par l’organisme Ville en vert / éco-quartier. « L’éco-quartier est un organisme très pertinent pour créer des liens dans la communauté, c’est bien de voir tout ce que l’on peut faire ensemble et pour les autres » témoigne Sabrina, qui pense que même si les projets de l’organisme sont très nombreux, on peut toujours faire mieux.

Fières de leur travail, les jeunes femmes ont donc organisé un grand nettoyage sur les berges mercredi, pour sensibiliser les citoyens à la pollution qui touche les rivières. Une vingtaine de citoyens de profils différents sont venus mettre la main à la pâte, en famille ou entre amis, dans une ambiance chaleureuse. Malgré un peu moins de participants que d’habitude, les organisatrices sont contentes du résultat.

 

Un impact positif

 

 « D’habitude, nous organisons des corvées de nettoyage autour des habitations, les gens se mobilisent plus facilement car c’est proche de chez eux et ça concerne directement leur qualité de vie »  explique Geneviève. « Dans un parc comme ici, c’est plus compliqué. Mais nous savons que même si il y a moins de participants, ça a quand même un impact positif, puisque les promeneurs s’arrêtent pour nous demander ce que nous faisons, ils nous félicitent, et nous sentons un réel intérêt de leur part » se réjouit la jeune patrouilleuse.

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