Dominique Forget, Ski-se-Dit, Val-David, juillet 2013
« La mission que s’est donnée la Véloroute des Bleuets est de gérer, de développer et de consolider le circuit et l’expérience de la Véloroute des Bleuets en misant sur la concertation du milieu, le développement durable, l’innovation et l’excellence. »
Du 20 au 23 juin derniers, j’ai eu la chance de rouler sur la Véloroute des Bleuets, dans le cadre de Liberté à vélo, de la Randonnée Hydro-Québec : 267 km de pur bonheur cycliste, trois jours où la météo ensoleillée a contribué au plaisir de la randonnée.
Outre la volupté de pédaler sur des pistes cyclables ou des routes où tout est pavé, propre, pensé pour les cyclistes, j’ai été impressionnée par le souci du développement durable de l’événement, par exemple par la gestion des matières résiduelles : à chaque arrêt-repas ou collation, des jeunes de la brigade verte étaient au poste et géraient les matières compostables, les matières recyclables et les quelques autres déchets. La vaisselle était réutilisable, les ustensiles compostables. Nous étions 650 à pédaler et à dévorer d’excellents repas trois fois par jour, le tout en créant un minimum de déchets : quel exemple dont nous pourrions nous inspirer!
La Véloroute des Bleuets est aussi un beau modèle de solidarité, d’implication citoyenne, de bénévolat et de l’impact de celui-ci : il y avait des bénévoles partout. Ils étaient là pour servir et préparer les repas, transporter les bagages, pour l’encadrement des cyclistes, la sécurité…
La Véloroute des bleuets est le résultat de la concertation de 15 municipalités, de la Communauté montagnaise de Mashteuiatsh, de la Corporation du circuit cyclable « Tour du lac Saint-Jean » et du gouvernement du Québec. En 12 ans, ils ont réussi à faire du Lac-Saint-Jean une destination de vélo incontournable. La Véloroute engendre plus de 9,5 millions de retombées économiques. Un modèle qui démontre bien que l’amalgame du plein air, de la culture, du développement durable, de la concertation entre les différents villages et de la concertation entre les différents acteurs du milieu donne des résultats économiquement intéressants, socialement rassembleurs et «environnementalement» gagnants.