Prix Monique-Miville-Deschênes 2012

Jean-Guy Toussaint, L’Attisée, Saint-Jean-Port-Joli, juillet 2013

Nous avons eu une présentation originale de la récipiendaire du prix Monique-Miville-Deschênes, celle que son père appelait « ma p’tite sorcière » : sorciers et sorcières habilement maquillés, interprétés par Yves Massicotte, Monique-Miville Deschênes, Marthe Castonguay et Pierre Deschênes ont présenté un bref sketch au cours duquel ils ont remis à Nicole Bourgault le balai de sorcière en or qui pourra la transporter dans ses futurs projets.

La présentation de l’artiste aurait pu être longue si on avait énuméré toutes les étapes de sa formation académique, ses séjours de perfectionnement et formation avec des artistes réputés, et, ses nombreuses expériences professionnelles avec d’autres artistes dans des disciplines diverses. Elle est née dans un milieu d’artistes, fille de Jean-Julien Bourgault et d’Antoinette Caron. Après ses études secondaires chez les Ursulines, aux collèges St-Patrick et O’Sullivan, elle passe quelques années dans son milieu à l’École de sculpture à Saint-Jean-Port-Joli avant de passer deux années d’étude au Museum School of Art à Philadelphie, elle s’intéressait principalement au dessin.

Peu après, son intérêt pour la peinture s’est manifesté et elle a séjourné à l’atelier Maurice LeBon avant de poursuivre sa formation de peintre au moulin des Arts de Saint-Étienne-de-Lauzon avec Albert Rousseau. Près de vingt ans plus tard, elle étudie la transformation du verre et la peinture avec le maître-verrier Pierre Osterath à l’Université Laval, elle s’inscrit ensuite à l’atelier Olivier Ferland, aussi maître-verrier. Pendant cette période, elle a enseigné diverses disciplines artistiques dans quelques écoles et a donné des cours privés, sans négliger la production de pièces lui procurant un revenu, dont quelques contrats du 1% de la valeur de nouvelles constructions.

Nicole demeure à Sainte-Louise où elle produit ses oeuvres dans un vaste atelier de verrerie et de peinture. Elle s’implique aussi dans la restauration de sculptures, de stèles funéraires et de maisons patrimoniales. Dans le milieu des artistes locaux, on dit à son sujet qu’elle transforme tout ce qu’elle touche en beauté. Le diaporama de ses oeuvres qui a été présenté en témoigne. Nicole est la dixième à mériter la bourse de 1 000 $ accordée lors de la remise de ce prix.

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