Adaée Beaulieu, Le Journal des citoyens, Prévost, le 20 juin 2013
Les députés de Labelle et Bertrand, Sylvain Pagé et Claude Cousineau, ainsi que le maire de Prévost, Germain Richer, ont annoncé, le 10 juin dernier, la réouverture du Parc linéaire entre les gares de Piedmont et de Prévost. Ce tronçon du P’tit Train du Nord avait été fermé en raison d’un glissement terrain survenu en avril.
C’est grâce à la collaboration du ministère des Transports que des travaux ont pu être entrepris sur cette partie de la piste cyclable. Sans cet engagement, les utilisateurs auraient dû attendre au printemps 2014 pour circuler de nouveau à cet endroit. Selon le directeur général du Parc linéaire Le P’tit train du Nord, Joseph Licata, un million de passages ont été comptabilisés l’été dernier.
Les travaux, qui ont débuté le 29 mai et qui viennent de s’achever, étaient temporaires et consistaient à retirer les débris et à construire un muret en blocs de béton long de quarante mètres afin d’éviter toute chute éventuelle. Le travail se poursuivra de façon permanente à l’automne et devrait être terminé pour la saison de ski de fond. La deuxième étape du processus se basera sur le rapport complet de l’étude géotechnique et aura pour objectif d’aménager et de sécuriser les lieux. Tous les intervenants se sont dits ravis de cette intervention en deux temps. Le député de Labelle, Sylvain Pagé, a rappelé que c’est une solution et non simplement un compromis alors que le député de Bertrand, Claude Cousineau, a souligné le travail soutenu des partenaires. « Lorsqu’on travaille ensemble, on arrive à faire des choses », a-t-il conclu. Il est important de rappeler que c’est alors que ce dernier était préfet de la MRC des Laurentides que le Parc linéaire a été inauguré, soit en 1996. C’est pourquoi le député qui a participé à sa création lutte aujourd’hui pour sa survie. Pour sa part, le maire de Prévost, Germain Richer, a exprimé son soulagement relativement au fait que la canalisation des eaux usées de Piedmont et de Saint-Sauveur qui jouxte la piste ne se soit pas rompue. Si cela s’était produit, la rivière du Nord aurait été polluée à un niveau qui aurait eu des conséquences, entre autres sur l’alimentation en eau des Jéromiens en surchargeant l’usine de traitement. Les travaux ont permis d’éviter cet incident puisque la conduite a été protégée, réduisant ainsi le risque de déchaussement.